A peine la première minute de générique de début lancée qu'on retrouve cet univers si délirant, poétique, romantique, féérique propre à Malzieu. Et on est transportés. L'affiche d'abord. Duvauchelle aussi. Et cette nymphe qui pourrait être la jumelle de la chanteuse Angèle.
Et puis Tchéky Karyo en fabuleux papa-poule.
Merci pour cette histoire, pour ces décors, pour cette aventure en Poésie. Ces notes de musique ça et là tout au long de l'histoire. Ce rôle pour Duvauchelle, qui sort un peu de ses personnages habituels. Il est gentil, endolori, dans sa bulle et dans ses souvenirs. On retrouve la collaboration de l'incroyable Rossy De Palma qui ne cesse d'embellir avec les années, en voisine bien commère mais qui s'avère un soutien précieux. Et puis, une sirène. Une sirène à Paris. De longs cheveux blonds-blancs, une queue de poisson fabuleuse, et quand elle pleure, elle pleure des perles de nacre. Elle essaie bien pourtant de charmer Gaspard et se rend compte non sans étonnement, que sur lui, le charme n'opère pas ! Misère ! Que se passe-t-il ? Se déplacer en tuk-tuk dans Paris. Faire du roller pour aller au travail. Débarquer en chaussettes dans un hôpital. Avoir pour livre de chevet un merveilleux livre en 3D. Travailler sur un bateau-péniche qui prend une autre vie le soir et est réservé aux initiés...
Une jolie fable, éveillé