Une suite de ce genre de souffre toujours de la perte d'originalité du procédé (y'a même des pubs télé en screenlife maintenant), ce que malheureusement l'histoire de ce Dark Web n'arrive pas totalement à compenser. Y'a bien quelques bonnes idées (les Charons, la méthode de mise à mort du geek de cave...) mais le scénario est vraiment trop mité de partout dès qu'on y réfléchit un peu et l'empathie pour cette bande de potes prend moins que dans le premier opus où la mise à l'épreuve de leur amitié s'avérait un point fort du film.
Unfriended 2 souffre également de vouloir s'inscrire dans le réel (même si les amateurs de snuff passeront leur chemin) tout en nous montrant une confrérie de hackers aux compétences surnaturelles, ce que renforce une esthétique évoquant fortement les jeux Watch Dogs. Reste l'intérêt d'un cinéma incarnant une certaine modernité en décrivant un univers hyperconnecté où tu vis l'intégralité ta vie sans bouger de ton fauteuil (on ne sort d'ailleurs de chez soi que pour se faire tuer). Vite, l'ultra-haut débit pour tous !