Cata-train

Le film catastrophe est un genre qui a eu de belles heures de gloires à son actif : de La célèbre Tour infernale de Guillermin en 1974, en passant par l'Independance day de Emmerich ou encore Fusion de Jon Amiel. Içi, ce n'est pas la planète qui est en dangers, simplement le million d'habitants de Stanton, Pennsylvanie.

Le pitch est simple : Deux pauvres gugus (Ethan "Earl" Suplee et T.J. "Cloverfield" miller) nous font partir un train à 70miles à l'heure, qui se transforme rapidement en Missile d'un kilomètre, chargé de produit inflammable pouvant réduire la moitié d'un Etat en cendre. Mais c'est sans compté sur Franck Barnes (D. Washington), promenant sa carcasse depuis 28 ans sur les rails, et Will Colson (Très bon Chris Pine), mari écarté de sa famille et tout frais arrivé sur le marché du travail, qui vont tenté de toute faire pour ralentir cette machine infernal.

Si l'on pense à Speed, içi, c'est forcé que Tony Scott en fut largement inspiré, même si la menace vient de la bétise humaine lui même et non pas d'un terroriste. Malgré l'action, les péripétie et un montage toujours très nerveux (similaires à ceux déjà vù dans Domino ou L'attaque du métro 1,2,3), le film s'embourbe dans un sentimentalisme qui peut faire sourire mais ne manque pas de nous faire cramponner à notre siège pendant une heure et demi.

Par delà le film, un fond très social se dégage sur les conditions de travail des ouvriers et la questions des retraites anticipées (et oui, y'a pas qu'en France !) qui font office d'ennemis juré des héros.

De l'action, des cascades, de la tension, des explosions, bref, 1h30 d'adrénaline amricaine. Ne la refusez pas !
Fasten your seatbelt !