Vampire Academy par Selenie
Encore une saga, encore des vampires, encore des ados... Bref on ne dira jamais merci à la médiocrité de "Twilight"... Encore adapté de romans à succès, cette fois-ci écrits par l'américaine Richelle Mead et on constate très vite que l'originalité est la grande absente de cette histoire aussi calibrée qu'académique. Il s'agit ni plus ni moins qu'une équation avec du "Harry Potter", du "Twilight", du "Sublimes Créatures" et du "Lolita malgré moi" (2003) de... Mark Waters ! Car le réalisateur choisit est un spécialiste des films pour ados et surtout girly comme "Folles de lui" (2001), "Freaky Friday" (2003), "Et si c'était vrai" (2005)... etc... Bref la cible est très clairement le public ado féminin et ça fonctionne puisque j'étais, lors de la séance, le seul mâle et le seul adulte de la salle !... Un prologue explicatif pour bien être sûre que les filles vont comprendre ce que sont les moroïs, les dhampirs, les strigoïs et... les psycho-chiens ! L'université de vampires est une poudrière puérile typique des petites guerres entre nanas, poncifs et autres clichés étant omniprésentes. Le sexe masculin est représenté par des ados fades et effacés, suaf peut-être les deux prétendants dont une copie du copain roux de Harry Potter. Il y a aussi l'exception du gardien adulte qui tombe amoureux de l'héroïne. Là on tombe également sur un foutage de gueule au puritanisme ricain évident, à savoir que l'histoire d'amour est soit-disant impossible à cause de la différence d'âge qui est se trouve entre 6 et 9 ans (6 d'après le roman, 9 d'après le scénario) ce qui est franchement pas des plus choquants comme tabou. La mise en scène reste sans panache, trop classique on pense plus à une nouvelle série TV qu'à une réelle franchise ciné. Les ados vont s'y identifier sans soucis, le calibrage pour sans cervelle, le divertissement sans ambition doit, sans aucun doute, correspondre au cahier des charges de l'ennui et de la flemmardise. En conclusion c'est oui pour les ados girly et sinon c'est non !