Prenez un pitch intéressant: une jeune galeriste ambitieuse découvre une collection de tableaux dans l'appartement de son voisin qui vient de mourir. Elle s'en empare et la fait exposer avec la complicité de sa boss et de son ami/amant, critique d'art omnipotent dans le milieu arty de LA. Très vite, les œuvres volées se révèlent être plus que des tableaux et s'en prennent à leurs ravisseurs.
Ajoutez une brochette de stars: Jake Gyllenhall, Rene Russo et John Malkovich
Un réalisateur talentueux: Dan Gilroy auteur du très bon Nightcall
Mettez tous ça dans votre mixeur Netflix et vous obtenez un gros navet bien fade rempli de poncifs sur l'argent dans le milieu de l'art et de personnages clichetonneux à la limite du supportable (René Russo aka la patronne de galerie tyrannique, John Malkovich alias l'artiste torturée et alcoolique, Jake Gyllenhall: le critique maniéré et sans états d'âme. AU SECOURS!!!!!!).
Les dialogues foisonnant à la Aaron Sorkin n'y changeront rien puisque l'univers dépeint sonne complètement faux.
Quant à la partie horrifique, passez votre chemin là aussi. Pas de quoi se faire dans le pantalon, on voit les jumpscares arriver 15 jours à l'avance et les scènes gores sont plus que timides.
Formellement insipide et n'ayant pas grand chose à dire de plus que: faire de l'argent avec de l'art c'est vilain, Velvet Buzzsaw est une grosse déception.