Curieux film de prime abord, même si dès le début le déroulement du scénario attendu se confirme rapidement. C'est-à-dire qu'on nous amène très vite dans le huis-clos où tout va se dérouler.
Répétition, mise en scène familiale, routine, l'homme au travail, la femme qui s'occupe de l'enfant, clichés critiques... Oui, tous ces thèmes sont plus ou moins abordés en filigrane, si on tient à la voir. Mais sans aucun autre fond que de montrer une proposition, non une critique, ni même encore une métaphore.
L'esthétique rattrape un peu l'effet recherché dans la texture synthétique de cette vie clonée. Même si le clonage n'est pas le thème ici. Mais y' a-t-il vraiment un thème ?
Si, il y en a un : le vide. Mais pas certain que ce soit volontaire, où sinon ce n'est pas réussi. Ce film réside dans le vide de sens, dans la gratuité des rouages scénaristiques. Vide de sens, ou bien expression du vide, mais sans vraiment y parvenir.
On dirait que le réalisateur cherche à en faire un film de science-fiction. Mais sans y parvenir vraiment. A moins qu'il n'eut voulu faire un film d'épouvante, sans vraiment y parvenir non plus. Ah ! Mais non, excusez-moi ! C'est un film à part, qui se veut conceptuel au point qu'on ne comprend pas vraiment où on veut en venir.
En fait, non. Là non plus ça ne fonctionne pas.
Non je crois que Vivarium était plutôt une commande où quelques idées ont pu éclore. Mais finalement, la censure à la production a tout gâché. Peut-être est-ce une piste.
Peut-être...