Première cuvée post-dé confinement, j'avais loupé ce film en mars dernier. Et je ne regrette pas du tout de l'avoir gardé pour la reprise.
Ce film est un peu déroutant dans sa conclusion mais globalement le film passe très bien. Ironiquement, ce film est assez drôle compte tenue de la situation de nos héros. En ça, Eisenberg et Poots (que je ne connaissais pas) font un bon boulot : entre le tragique et la comédie, on sympathique tout de suite. Ils sont jeunes,beaux (blancs) et innocents, bref, sympathiques.
L'idée d'un enfer dominical est, certes convenue, mais assez bien exploitée. C'est assez beau, même si, la maison vous sort littéralement par les yeux au bout d'un moment.
Le message le plus réussi de ce film, c'est tout de même d'être un spot publicitaire d'une heure trente pour l'avortement généralisé et institutionnalisé. Une fresque animé arrivant à la seule conclusion que les enfants ne sont que des saloperies destinées à supplanter les parents (il me vient à l'esprit une superbe analogie avec les apprentis Sith et leur maître, mais bref). Les acteurs jouant "l'enfant" sont glaçants (ce qui est le but recherché, je suppose). Dans la vrai vie, ça doit valoir une circonstance atténuante en cas d'infanticide, je suppose.
Et finalement, on retiendra cette superbe saillie maternelle : "Tu es à gerber" !