Probablement le plus grand drame réalisé par Akira Kurosawa, et un film qui est souvent classé parmi les meilleurs du XXème siècle dans les listes dédiées à ce type de classement. C'est une oeuvre à tendance humaniste, racontant les troubles intérieurs d'un homme d'âge mûr qui a raté sa vie professionnelle et privée apprenant qu'il a un cancer qui le condamne à court-terme. On explore grâce à cette histoire des questionnements sur la mort, la vie et les regrets tout cela n'est pas sans rappeler les thèmes de certains écrivain russe comme Dostoievski (que Kurosawa vient d'adapter un an plus tôt) ou Gontcharov. Les 50 dernières minutes étonnent un peu par un changement narratif avec ces souvenirs/flash-backs que les proches du personnage central évoquent lors de la veillée funèbre et qui s'avère être une critique contre l'immobilisme de l'administration et bureaucratie japonaise de l'Après-guerre.