Vous avez dis chef d'oeuvre ? oui....

The deer hunter.... Ou le film que c'est le premier que tu achètes avant tous les autres quand enfin t'as un lecteur/magnétoscope (oui je suis de la génération magnétoscope, prends-toi ton coup de vieux).

C'est un film où à chaque visionnage tu découvres, tu vois, tu ressens quelque chose d'autre et que tu reprends ta tartasse comme les fois d'avant.
Un film sur la guerre, mais sans la guerre ( ou si peu).. un film sur l'avant et les rêves qu'on peut avoir, et sur l'après et le champs de ruine que ça a laissé....
Un film à mon sens magistral... Bon un film long, lent et pour certain de nos jours mou du genou.. et là en général j'ai envie de leur foutre une tarte ( c'est mal je sais.. et puis bon je le fais pas ^^) souvent j'ai entendu y a pas assez de guerre, on la voit à peine...
Là n'était pas le propos de Cimino bande moule! et je leur répond, mais c'est normal, la guerre à été un temps très court sur leur vie, sur une vie ( quand on en revient), donc oui normal. Et pourtant tout ce qu'elle laisse dans son sillage d'une manière ou d'une autre d'ailleurs.

La vie de ces trois potes, celui qu'a peur de rien (Walken) celui qui se doute ( De Niro) et celui qui suit (Savage).. La vie, la joie de cette première partie, même si on est dans un lieux qui te rendrais dépressif direct... ce bourbier froid, suintant de pluie et de brouillard dans cette ville industrielle. Déjà la cassure entre ceux qui restent et ceux qui partent, ce patriotisme con, patriote mais point n'en faut avec les excuses, les je voudrais bien les vous les aurez hein!....

Et puis welcome to hell!... je vais pas vous faire un dessin.. vous savez bien... mais toujours ensemble, celui qui se doutait à pris du gallon, il est responsable des deux autres, mais comme à la maison au final.. C'est p'te d'ailleurs pour ça qu'il est parti... pour les ramener, je crois qu'il aurait préféré rester dans sa foret, mais quand on sent responsable hélas on fait des trucs cons (genre s’enrôler pour le Vietnam)...

Et puis le retour... le retour dans cette ville misérable, qui est restée comme telle, qui a suivi son cours avec ses habitants à côté de la plaque, qui comprennent rien... qui peuvent pas comprendre, qui croient que ça va reprendre comme avant, juste une parenthèse ( bonjour la parenthèse!).. mais est ce qu'on peut leur en vouloir?... moi je leur en veux, je leur en ai toujours voulu...
Mais il en manque un... alors que ça devrait pas qu'il devrait déjà être rentré... et vu l'état de Savage on se demande dans quel état on va retrouver Walken, si juste on va le retrouver... et on a envie de le retrouver mais pas pour Meryl qui est dans les choux, avec ses petits problèmes ses envies raz des pâquerettes ou que je trouve hautement égoïstes, qui se rend même pas compte de ce qu'elle demande, et le terrain sur lequel elle va jouer pour arriver à ses fins.. pov fille...
Et il va y retourner, même s'il se doute.. même s'il sait... mais il a toujours su... Parce qu'un jour il a fait une promesse...

Et cette photo, ces images à chaque fois, pour chaque parties, roooh... et ces regards, ces réparties, ces mots.. Damned!

Et en écrivant cet avis ( j'aime pas le mot critique, hé je suis qui pour critiquer?) j'ai les images qui remontent, et la tripe qui se serre et le "i love you baby" dans l'oreille... et ça me rend triste. Et pourtant j'ai juste une envie c'est de me le refaire hop comme ça... malgré tout.

Ps: Le rôle que joue Walken dans Pulp fiction est un hommage direct à ce film, à ce rôle.. il est juste énorme d'ailleurs qu'est ce qu'il m'a fait rire...