Jonathan Levine ne s'éloigne pas bien loin de son genre favori, et c'est un plaisir de le retrouver sous une forme innovante et intéressante ! Warm Bodies constitue tout un concept radieux à l'image que donne notre monde aux zombies ! Sans Isaac Marion, un tel scénario n'aurait pas eu de sens, mais tôt ou tard, cela aurait contribué à une féroce divergence des genres, au lien de s'être concentré sur les faits ici même. Bien travaillé dans un scénario simplet mais efficace malgré tout, Levine s'est donné à coeur joie de rédiger son scénario à la parade reconnue du grand public.
Posons ainsi ce concept sympathique : offrir une conscience aux zombies ! Avant même d'entrer en salle, on savait déjà à quoi s'attendre, mais le procédé pour y parvenir restait le mystère, et donc tout le plaisir de l'oeuvre. Et c'est aussi pour le plaisir adolescent que nous retrouvons Nicholas Hoult dans un rôle singulier auquel son jeu colle parfaitement avec son personnage, si imprévisible et divertissant. Mettons à côté de lui Teresa Palmer, la belle de l'histoire,. Une fée en comparaison, bien que soudaine soit sa venue. L'impact entre ces deux forces, pèse sur les sentiments qu'apporte le film, il s'agit alors de distinguer à la vue, un mélange de Frankenstein romantique et Juliette ! Mais je ne souhaite pas plus impliqué Shakespeare dans cette affaire qui ne regarde que la nouvelle génération.
Le tout concentré résume un avancement limité dans le fond, le reste se tient mais sans plus. C'est pourquoi Rob Corddry et John Malkovich sont là pour la rendre moins lourd supporter, au rythme nécessaire du genre. Heureux soit ceux, qui un jour, parviendront à dépasser leurs frontières pour se risquer dans un chaos à maîtriser...