Le principe des films relatifs aux sports de combat, c'est qu'ils sont foutrement courus d'avance. Warrior ne déroge pas à la rêgle sur ce point et c'est un brin dommage car le reste du film se démarque pourtant d'un bon nombre de bouses propres au genre. Ici, on nage avant tout en plein drame familial via ce traitement d'un propos davantage orienté sur les relations houleuses entre père fils et frères que sur la sempiternelle rhétorique liée à la frappe. On reste loin des drames façon Million dollar Baby ou The Fighter qui excellent dans le genre mais quand même, Warrior reste plus violent verbalement que physiquement et c'est extremement bien vu. La scène des retrouvailles entre frangins est à ce titre, sublime de méchanceté. Passé le combat final, des portes plus tôt défoncées reste à moitié béantes comme celle de ce pauvre vieil alcoolique mais je ne mousserai pas d'amertume pour autant. Je préfère largement cela à une fin niaise où tout ce petit monde aurait tapé la rigolade. Un très bon moment.
+1 Tom Hardy en super forme.