Ce n'est pas le "mauvais téléfilm" annoncé mais c'est pas très bien quand même. Le montage est étrange, pas encore affiné et on s'ennuie un peu pendant des scènes à rallonge. Gégé ne semble pas dirigé, en roue libre totale pendant deux heures poussant des grognements de cochon dès qu'il s'attaque à une donzelle (et il le fait souvent). Ferrara nous fait de la distanciation brechtienne de temps en temps en s’adressant à nous spectateur pour nous rappeler qu'on doit être de sacrés vicelards pour vouloir regarder son film.
C'est finalement le portrait d'un homme malade qui de par ses fonctions contamine le monde entier, pas de quoi fouetter une chatte (pardon….) en enfonçant des portes ouvertes sur le sexe et pouvoir.
Le plus étrange et dérangeant dans cette histoire c’est le portrait de Madame Devereaux (Anne Sainclair). Elle dépense sa fortune (sous-entendu acquise grâce aux nazis pour aujourd’hui financer Israël) pour sauver les apparences de sa petite vie bourgeoise. Les accusations d’antisémitisme ne sont forcément pas loin mais dans un film fait autant par dessus la jambe, difficile de voir ce qui relève de la bêtise ou de la maladresse.
jonibigood
5
Écrit par

Créée

le 19 mai 2014

Critique lue 250 fois

1 j'aime

jonibigood

Écrit par

Critique lue 250 fois

1

D'autres avis sur Welcome to New York

Welcome to New York
Truman-
2

Critique de Welcome to New York par Truman-

Le voilà le tant attendu film sur DSK, on attendait une bombe sulfureuse, foudroyante et très osé mais finalement nous n'avons qu'un film mi vulgaire, mi ridicule . Entre provocation gratuite,...

le 19 mai 2014

30 j'aime

5

Welcome to New York
FPBdL
2

Festival de Kahn, on y mange que du porc.

Le Dodo du film est un drôle d'animal. Avec lui les femmes c'est cool, il en propose à ses potes à la place du café. Pour démarrer la réunion c'est plus convivial... Téléfilm projeté en marge du...

le 26 mai 2014

28 j'aime

3

Welcome to New York
IlanFerry
3

Welcome to New York : excusez le, il sort de la douche !

Lorsque l’affaire DSK éclata en 2011, elle fit l’effet d’une véritable bombe dans le monde politique mettant ainsi en lumière le mode de vie dissolue d’un homme que beaucoup voyaient déjà comme le...

le 18 mai 2014

24 j'aime

Du même critique

Le Nom de la rose
jonibigood
8

Mon premier émoi.

Nous étions en juin 1989, j'arrivais dans le salon le cœur haletant et les tempes brûlantes après un foot dans la cour avec l'enfant des voisins. Mon pyjama en pilou trop rêche me grattait à cause...

le 29 août 2011

44 j'aime

4

Platane
jonibigood
6

La vie en mode « et si... »

Et si Ramzy...heu pardon Eric, avait traversé un platane comme on traverse le Styx entre la vie et la mort. Et s'il s'était réveillé un an plus tard, trahi par son comparse de toujours et ses anciens...

le 7 sept. 2011

8 j'aime

Divines
jonibigood
1

Critique de Divines par jonibigood

Du Bernard de la Villardière avec de la musique classique dedans. Un discours du niveau d'un sketch des Inconnus ("la banlieue c'est pas rose, la banlieue c'est morose alors prends toi en main"...)...

le 4 janv. 2017

7 j'aime