Not the king of New York...
Ce n'est pas le "mauvais téléfilm" annoncé mais c'est pas très bien quand même. Le montage est étrange, pas encore affiné et on s'ennuie un peu pendant des scènes à rallonge. Gégé ne semble pas dirigé, en roue libre totale pendant deux heures poussant des grognements de cochon dès qu'il s'attaque à une donzelle (et il le fait souvent). Ferrara nous fait de la distanciation brechtienne de temps en temps en s’adressant à nous spectateur pour nous rappeler qu'on doit être de sacrés vicelards pour vouloir regarder son film.
C'est finalement le portrait d'un homme malade qui de par ses fonctions contamine le monde entier, pas de quoi fouetter une chatte (pardon….) en enfonçant des portes ouvertes sur le sexe et pouvoir.
Le plus étrange et dérangeant dans cette histoire c’est le portrait de Madame Devereaux (Anne Sainclair). Elle dépense sa fortune (sous-entendu acquise grâce aux nazis pour aujourd’hui financer Israël) pour sauver les apparences de sa petite vie bourgeoise. Les accusations d’antisémitisme ne sont forcément pas loin mais dans un film fait autant par dessus la jambe, difficile de voir ce qui relève de la bêtise ou de la maladresse.