Un Araki en mode plus calme cette année avec son White Bird. Loin des réussis Kaboom, Nowhere, Araki nous livre ici des personnages stéréotypés et une intrigue qui patine et fini par ennuyer. La disparition d'Eva Green (de loin le personnage le plus intéressant, mais vraiment sous exploité) est le point central du film, à moins que ce soit les aventures sexuelles de Kat (qui ne parle quasiment que de ça). Le seul point fort du film c'est ce personnage de père sous morphine qui rejoins tous les autres personnages décalés dans les films d'Araki). Loin de ses habituels fantaisies, le résultat final est bien trop creux et sans surprises pour intéresser. Le thème de la disparition étant plutôt en vogue, allez voir le fabuleux Gone Girl de Fincher, qui à tellement plus à raconter.