C'est la meilleure arme de tout l'Ouest.

L'histoire d'une arme. C'est plus ou moins ce film. C'est un peu fort de café de le résumer de la sorte, mais c'est un peu ce que j'en retiens après l'avoir vu. Réalisé par Anthony Mann, avec James Stewart et Shelley Winters, il y a du potentiel. Mais je n'ai pas été emballé plus que ça, j'ai peut être loupé ce qui fait le sel du film.

Concours de tir, bataille ardue qui va jusqu’à un duel entre deux hommes que tout oppose. Le film démarre tranquillement en bataille rangée, et va à la suite de ce concours se découper en plusieurs histoires mêlant différents personnages. Le lien entre eux ? L'arme fantastique en gain du concours. Tel l'anneau du seigneur des anneaux, celle-ci attise toutes les convoitises, jusqu'à tuer pour l'avoir. Symbole d'un pouvoir certain, elle amène chacun à surestimer sa force et sa puissance, et entraine donc l'homme vers sa perte certaine.

Condensé d'une part de l'âme de ce qui fait les États-Unis, ce film est considéré comme un chef d’œuvre de western. Certainement, mais il n'est pas pour moi un super chef d’œuvre. Le film a vieilli, certaines situations sont clairement clichés (coucou le duel à rallonge à la fin), même si on peut souligner le personnage féminin beaucoup plus travaillé et moins cliché que dans les autres westerns de l'époque. C'est toujours ça de gagné en culture cinématographique.