Moins scénarisé qu'un jeu vidéo multijoueur !
World Invasion : Battle Los Angeles se veut une incroyable épopée d'une équipe de Marines prêts à tout pour sauver leur pays (pas le monde, ça, ils s'en foutent) d'infâmes extraterrestres à moitié mécaniques qui ont trop soif pour demander de l'eau. À la place, ils tuent tous les humains pour en voler.
Acteurs problématiques, scénario à la Gears of War (Je parle / Acte 1 dans les ruelles / On parle / Acte 2 sur l'Autoroute / Nous parlons / Acte 3 dans les égouts / Boss Final), patriotisme, un film de 2h00 pour recruter des jeunes dans l'armée, bref... Tout ce qui est imbuvable à Hollywood, les dialogues incroyables de bêtise en plus pour s'amuser entre potes cinéphiles.
Digne successeur d'Indepence Day (encore qu'il aurait fallu avoir de bons acteurs pour rendre le tout encore plus bête et rigolo), Battle Los Angeles est une énorme barre de rire à 8€. Au passage, un nez de clown ça coute moins cher. Mais qu'est-ce qu'est venu faire Aaron Eckhart dans ce véritable nanar de l'année ? On a tous les clichés du genre en quelques scènes : le soldat qui quitte sa femme enceinte en lui embrassant le ventre, les deux potes fêtards à la Battlefield : Bad Company, le jeunot qui se fait gentiment taquiner par ses potes et qui est évidemment totalement peureux et surprotégé par le héros, la seule fille de l'armée qui déchire tout et qui ne meurt jamais (Michelle Rodriguez)... J'en passe et des bien pires ! Mention spéciale pour cette scène incroyable où le héros, grand soldat américain dans l'âme, dit à un gosse qui vient de perdre son père qu'il est un "Vrai Marine". Et bien sûr, l'enfant le prend dans ses bras. Et je ne vous parle même pas des incohérences...