Et dire que mon premier film de zombie, je devais avoir 7/8ans, c’était "La Nuit des morts-vivants" de George A. Romero , je l'avais vu en cachette un samedi soir (de mémoire) fin des années 80 sur canal+ (c’était pas le 1er samedi du mois c'est sûr! .) alors que les autorités s'attardaient chez des amis avec pour consigne de ne pas regarder la télé trop tard (sir! yes sir!), j'ai, bien entendu, bravé l'interdit dans le seul but de rédiger ce post pour vous! (si si imperatri...non j'la fait pas finalement).
Bref tout ça pour que vous compreniez que pour moi, j'ai mes propres codes quand aux ingrédients que doit contenir un bon film du genre, et George A. Romero , a en partie, était très influant à ce niveau.
_Première chose, pour qu'une ambiance inquiétante s'instaure, tu te dois de donner l'impression qu'à un moment du film, ton/tes héros sera/seront susceptibles de mourir, c'est d'ailleurs le but premier d'un film du genre, non?
Ici, dés la 1/2 heure passée, on comprends que rien ne pourra lui arrivé a ce chère Brad (que j'adore mais dans d'autres films), ah! la! la! dire que c'est même pas Rolland Emmerich qui l'a réalisé, incroyable non?
_Ensuite j'estime qu'un zombie ne devrait pas sprinter( mais y'a débat à ce niveau là), bien qu'ayant apprécié 28 jours plus tard, l'armée des morts... je trouve que ça enlève encore plus à l'ambiance "horreur" et donc oriente le film du coté "action", mais bon à la limite ce détail, bien qu'important à mes yeux, n'est pas aussi essentiel que le dernier point.
_Le dernier point qui, il faut reconnaître, est le plus futile dans les films du genre (sans ironie aucune), le gore berdol de marde, c'est quoi un film qui parle de zombie, sans un petit cadavre bien défiguré, dégoulinant de tripes et de boyaux, même les Gremlins font plus peur c'est dire, enfin j'exagère peut-être, mais rien ne vaut du vrai bon maquillage, les images de synthèses ça va 5 minutes! (Tom Savini approves!)
Bref on se retrouve avec un film soft , avec un potentiel technique sous-exploité (et y'avait matière putain!!!), surfant sur le style Rolland Emmerich, héro multi-service, increvable, témoin de tout, et n'apportant rien de neuf au style.
Copie à revoir, peut mieux faire!