La finalité du final est futile
Voilà j'ai placé une Marcel de Proust en titre, je peux m'économiser pour le reste.
Contrairement au film dont je vais écrire dessus aujourd'hui, l'économie lui, il l'a envoyer se faire mettre chez les Grecs. La 20th century fox voulait un bouquet final, un énorme film épique, finalement il s'est retrouvé avec un film de collégien qui essaye d'impressionner sa donzelle avec des multiples artifices foireux. Pourtant, le paquet de pognon qu'il a rapporter est juste dantesque, genre juste 450 millions dollars de recettes, pour un film considérer comme raté par la plupart des cinéphiles et amateur du comics, avouons que la seule corde qui a permis un tel score, c'est pour sa soi-disant conclusion, et ils ont mis le paquet, OH que oui...
La 20th Century Fox voyant le réalisateur Bryan singer s'envoyer en l'air tranquille avec le film Superman Returns chez la Warner au lieu de finir son premier boulot, le studio, se retrouve dans le déni, laisser en plan en plein du milieu d'une trilogie bankable, c'est comme ne pas finir un coït un samedi soir, c'est inhumain. Alors la 20th n'a pas eu d'autres choix de finir le travail avec le premier jouet disponible et merde pour nous les gosses qui avons adoré les deux premiers films, on nous envoie à la gueule Brett Ratner, le gugus derrière entre autre la trilogie Rush Hour et des clips de Mariah Carey....
Un cinéaste qui a visiblement bien compris l'énoncé de l'exercice, -"Conclusion, final, ON ENVOIT TOUT LE BUDGET BANDE DE BATARD". Ce qui justifie à toute l'équipe de production de nous envoyer plein de nouveaux personnages qui ont aucun lien avec les deux autres films, juste faire une apparition de 30 secondes pour faire un peu de fan-service et faire bosser les costumiers pour rien. Les scènes de bastons mal filmé mais surtout mal monté avec plein d'explosions piqué à Michael Bay pour rattacher les bouts d'intrigues, ce n'est plus un film, c'est le cirque des mauvaises idées avec en complément des tonnes de gimmicks plus ou moins repompés. Cela nuit certes au film mais c'est pas surprenant vu les deux personnes que la prod à coller derrière l'écriture, Zak Penn d'un côté (Elektra) et Simon Kinberg (XxX ²) de l'autre, les Dupont et Dupont de l'écriture avec un grand P comme Proust.
Je ne dis pas que les deux premiers films étaient des chefs-d'œuvre cinématographique, Bryan Singer avait tout de même des idées de mise en scène, et quelques talents d'écriture, ce qui était suffisant pour impressionner le gosse que nous étions au moment des scènes de bastons épique notamment la scène de la maison blanche dans le deuxième volet, le plus impressionnant reste qu'ils ont été produits avec moins de budget que ce troisième volet. Ici rien ne donne réellement plaisir à voir, tous les acteurs sont en roue libre (Cookie offert à Halle Berry), l'intrigue tout autour du gosse qui va régler une bonne fois pour toutes la guerre entre les méchants mutants, les gentils mutants et les mecs trop has-been sans pouvoirs est indigeste au possible. Mais même les dialogues ont été écrits avec le derch'.
Pourquoi pas avoir pris le temps de faire mieux ? Bien comme je l'écrivais au début de la review, Bryan Singer bosse chez le concurrent pour sortir Superman Returns à l'été 2006, l'amoureuse éconduite qu'est la Fox n'a rien d'autre que des représailles à envoyer à la tronche de son Ex plutôt que des SMS larmoyants. Xmen l'affrontement final sort quasiment au même moment que Superman, on sent énormément le film qui a été produit pour faire de la frime, une œuvre qui essaye d'impressionner son ancien réal en montrant ses plus beaux atouts avec des messages du genre "t'as vu mon amour la débauche de moyen qu'on fait maintenant" notamment avec la scène du pont qui se déplace.
La finalité de ce film finalement ça a été de se mordre la queue à force de montrer qui c'est qui a la plus grosse. C'est la seule morale et leçon que j'ai su tirer de ce bourbier.