X-Men 1 + X-Men 2 = X-Men 1/2
Magnéto, alias Bender, et son pote le Professeur Xavier, expert en mindfucking, s'amusent à monter la confrérie des joyeux mutants fiers de l'être. Malheureusement, le tout a beau être réalisé par Matthew Vaughn, réal' d'un très divertissant Kick-Ass, il est produit par Bryan Singer. Ayant fait ses preuves dans la franchise X-Men et nous faisant mourir d'ennui et de honte avec son Superman, ce cher Bryan impose sa patte, à savoir celle du non-fun et du "réalisme" chiant.
Pléthore de questions sur la tolérance, le racisme, l'acceptation de soi et le rapport à l'apparence auront le don de nous endormir tranquillement comme dans les précédents films. De manière générale, une impression de déjà-vu parcourt l'ensemble du métrage tant il est fabriqué dans le même moule que les deux premiers volets.
Ce qui n'en fait pas un mauvais film mais qui ne le rend pas plus distrayant. Si on ajoute que le film décolle réellement au bout d'une heure, cela fait bien des inconvénients. Mais January Jones en sous-vêtements sait toujours nous capter à intervalles réguliers grâce à son port parfait de la combinaison moulante blanche à décolleté plongeant.
Bien joué, le costumier.