Plus abouti que le second, moins bien que le premier, ce troisième volet des aventures de Drebbin est un vrai hommage au cinéma. Et ce n’est pas anodin qu’il se termine lors de la cérémonie des Oscars.
Débutant par une revisite totalement loufoque de la scène de l’escalier des INCORRUPTIBLES de DePalma (elle-même relecture de la scène du CUIRASSÉE POTEMKINE d’Eisenstein), le film nous offre une revisite du panorama cinématographique mondiale (enfin, surtout américain), de L’ENFER EST À LUI jusqu’à JURASSIC PARK, passant par les comédies musicales des années 50 et THELMA ET LOUISE.
Pour le coup, certaines allusions sont vraiment pour les fans du 7ᵉ art, et peuvent paraître hermétiques aux autres. Mais il faut reconnaître que l’abattage de Leslie Nielsen sauve la baraque à plusieurs reprises.
Très drôle.