Malgré toutes les louanges de ce film, je n’ai pas apprécié. Pourtant je reviens d’un magnifique voyage en Crète. Le film repose entièrement sur le personnage extraordinaire de Zorba, interprété magistralement par Anthony Quinn, et la touchante mme Hortense. Les crétois et en particulier les religieux sont présentés sous leurs aspects les plus déplaisants, voire horrifiants (l’attaque de la religion et des coutumes n’est pas pour me déplaire, mais je ne comprends pas ce que ça vient faire là) ; le lynchage collectif de la jeune veuve est choquant. L’écrivain est complètement à la masse, passif et benêt, comme pris dans un mauvais rêve qui dure. L’épisode de la danse finale, tant attendue, est en effet anthologique ; tant pis la vie est atroce et injuste alors il n’y a qu’à danser, pourquoi avoir fait tout ça avant ?!