Après un Tree of Life ayant reçu des critiques mitigés vu son discours très religieux, Terrence Malick est de retour avec A la Merveille (To the Wonder) avec le même concept mais un thème différent : l'amour.

Tout en axant son histoire sur l'amour, il n'oublie pas pour autant l'environnement avec la terre polluée, et la religion mais qui est très peu visible avec Javier Bardem en homme d'église. Un film qui tient la route, et pourtant on aurait pu croire que ça ne serait pas le cas. Cette fois, un film avec très peu de dialogues, tout repose sur la voix off, sur les expressions et les actions des personnages.

Malick filme les plaisirs simples, les débuts d'une histoire souvent peu palpitante, une histoire d'amour parmi tant d'autres, une histoire comme la votre ou la mienne avec ses hauts et ses bas. Comme d'habitude, chaque plan est à couper le souffle de pure beauté, ce début à Paris est magnifique et nous fait encore plus aimer notre capitale adoré.

Malick passe par toutes les facettes, des premières réjouissances un peu trop précipitées, à la déchirure, due à cette insupportable routine du couple. Celle d'une femme délaissée par son ex mari, mère d'une petite fille qui tombe sous le charme d'un américain. L'américain (Ben Affleck) après quelques périodes de tourmente rencontrera un amour de jeunesse (McAdams teinte en blonde), ce sera le début d'une histoire pour en oublier une autre en vain.

Olga Kurylenko se comporte souvent comme une enfant, comme envahie par la fraîcheur, propre aux sentiments, à danser, à sauter sur le lit. Ce qui nous rappelle qu'on reste tous de grands enfants face à l'amour et à la vie. Certains l'auront surement trouvé niais, surement pour se persuader que l'amour c'est tout sauf ça. Mais encore une fois, il faut se laisser prendre par les images, par la musique sublime. Il faut plonger dès le début dans le film et se laisser bercer par cette voix off sensuelle et indispensable.

Même si par la suite, le déchirement apporte plus d'ennui et le film devient moins prenant, A la Merveille nous fait passer un bon moment même si le film aurait gagné à être moins long et développer plus le personnage de Rachel McAdams et Javier Bardem.
karimbch87
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le 11 mars 2014

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Karim

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