Heart of gold
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le 7 mars 2013
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« Tout parle. Et maintenant, homme, sais-tu pourquoi
Tout parle ? Écoute bien. C’est que vents, ondes, flammes
Arbres, roseaux, rochers, tout vit ! Tout est plein d’âmes.«
LES CONTEMPLATIONS – Victor Hugo
Perpétuellement connecté à la nature qui nous entoure, à la vie qui en découle, à la beauté qui en émane, le grand cinéaste ne quitte jamais sa légendaire dialectique sensorielle. Mais devenant de plus en plus prolixe, il semble s’éloigner de son si précieux cinéma habité, pour s’abandonner corps et âme à une sorte de poésie très ampoulée, dans laquelle il creuse le personnel pour tenter d’y faire jaillir l’universel. Ainsi, après les errances de la filiation dans THE TREE OF LIFE, nous voilà confrontés à celles de l’amour, un amour qui épouse les merveilleux traits d’une bondienne slave, objet de désir évanescent, dont la fragile grâce, la place inexorablement devant la caméra aérienne de l’artiste. Reste cette touche unique, la vision d’un chef d’orchestre de génie, dont les montages ne servent qu’à donner de l’ampleur à ses grandioses mouvements symphoniques. Libérée de toute dramaturgie, son élégie se rapproche de sa propre intimité, mais nous perd tout autant dans les vastes champs du Seigneur, ramenant sa merveille à une simple musique de chambre un peu fade.
https://pecine.wordpress.com/2013/03/12/trois-films-sinon-rien-08/
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Créée
le 12 mars 2013
Modifiée
le 23 avr. 2013
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