"Je n'ai rien fait" s'insurge Larry Gopnik durant tout le film. Effectivement à part se plaindre auprès de tout le monde de sa situation, il n'arrive pas à faire grand chose. C'est un monsieur tout-le-monde, avec ses problèmes familiaux. Sa femme a une relation extra-conjuguale avec M. Ableman, son fils et sa fille se disputent tout le temps, et Arthur Gopnik se morfond sur le canapé de son frère, Larry. Mais il y a aussi sa réussite professionnelle. Il est en passe d'être titularisé en tant que professeur de physique. Ah si il a aussi essayé de draguer la nouvelle voisine.
M. Gopnik et sa famille évoluent dans une banlieue aux personnages parfois caricaturaux, par exemple : les voisins américains, typiques, où le père et son fils jouent au "base-ball" et chasseur. La scène où il ramène le cerf sur le toît de la voiture fait sourire. La famille étant de confession juive, on assiste au défilé de rabbin qui se prêtent psychologues.
Outre M. Gopnik, que l'on a envie de secouer tout le long du film, une petite place est accordée à Danny, le fils de la famille Gopnik. Ce mioche qui fume du cannabis, qui utilise la carte de crédit pour acheter des vinyles. Ce môme qui fuit chaque jour un grand dadais à qui il doit de l'argent. Ce gosse qui a fumé un joint avant de lire la Torah pour Bar-mitsvah, et qui rend fier ses parents. Dans le film on a l'impression que c'est même grâce à lui que ses parents se réconcilient.
Ce film est à l'image de son personnage principal, fade, sans plus...