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Hot wheels.
En 1999, David Lynch inventait le road-movie en tracteur avec son superbe "Une histoire vraie". Cinq ans plus tard, le duo Gustave de Kervern / Benoît Delépine, transfuge du Groland, va encore plus...
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le 12 avr. 2013
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T'as la clim toi ? C'est chaud ! J'aimerais l'avoir.
Destinée originale dessinée par Délépine et Kevern,
Silence de prime, mucho plan fixes au rdv, on se balade d'un coin de la Picardie jusqu'en dans un entrepôt finlandais, balancé par les à-coups des fauteuils roulants. Entre sieste, route, bouffe, sieste, route, toujours avec des plans très chouettes magnifiés forcément par ce black and white sir jack.
C'est grinçant, brute, originale, on se balade du coté des gens du bas, à travers la comédie humaine et les situations cocasses qu'elles pré supposent. C'est UN univers, des partis pris.
Cependant
ce que je reproche à cet univers,
il manque une certaine vigueur, une certaine force de frappe, une certaine cassure qui non ne s'illustrerait pas forcément par un élévation du rythme in facto dans le film lui même, mais dans son « dire », son impact.
Toutefois, il en reste pas moins une véritable brèche par rapport au lot de productions actuelles du cinéma français, qui s’apprécie et en est grandement la bienvenue.
7
Écrit par
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le 15 déc. 2015
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