Malgré son titre mettant un point final à la série ce film fut tourné avant le retour de Sabata et en vérité, il n'a rien à voir.
Yul Brynner remplace Lee Van Cleef, l'humour prend moins de place, Sabata n'a plus ses nombreux gadgets et ne dégomme plus ses détracteurs à l'aide d'un flingue à quatre canons.
Le seul point commun entre ces assassins sont leur fringues, aussi sombres que l'âme de leurs victimes.
La raison de cet amalgame est le titre français, Gianfranco Parolini étant le réal des Sabatas et les costumes étant similaires, les distributeurs se sont offerts une bonne dose de pub gratuite. Une vieille rengaine.
L'indien noir, donc, possède tout de même une winchester un poil trafiquée. Il arrive à porter une chemise à franges grotesques en échappant au ridicule.
L'indien noir est dur, froid, violent, il tire presque aussi vite que sont ombre et il le fait souvent.
Les personnages sont plus complexe qu'ils en ont l'air, Escudo pour l'exemple, brigands révolutionnaire ventripotent et crasseux sera l'élément comique mais également crapuleux, le genre ordonnant une exécution sommaire après avoir sortit une bonne blague.
L'imagination semble ne jamais manqué à Gianfranco Parolini, vous avez beau avoir vu de nombreux westerns il vous surprendra et un muet préférant les billes d'acier aux colts vous imposera sans problème le respect.
Le scénario peut sembler simpliste, il n'en est pas moins généreux et reste assez large pour frôler le zapatta.
Musicalement je crois qu'un seul compositeur est capable de faire mieux que ces mélodies de Bruno Nicolai.
Oui, Indio Black est une petite bombe qui ne nous a pas attendu pour exploser...