Alien, la pince des abysses

Un sympathique nanar où des militants Greenpeace sentant la chlorophylle à des kilomètres (je cite) s'introduisent dans une usine clandestine sur une île volcanique pour dénoncer leurs agissements (dont on ne saura jamais rien, mais bon il y a plein de scientifiques en blouse blanche, des gros boutons lumineux et des haut-parleurs qui demandent le professeur Smith dans le laboratoire 4 ou d'évacuer les secteurs 2 et 7 donc ça a l'air très sérieux). Manque de pot, ils se font capturer par les méchants, mais l'héroïne parvient à s'enfuir en sautant d'un hélicoptère grâce à un mannequin en mousse puis se fait aider par un chasseur de serpents qui revend du venin à l'Institut Pasteur.

Au bout de 45 minutes de flim, et alors qu'on commençait à croire que le titre était une arnaque ou que le projectionniste s'était trompé de bobines, des plongeurs trouvent une pince extraterrestre au fond de l'eau (qui est décrite comme une grosse pince d'écrevisse, rappelez-moi de ne jamais manger d'écrevisse en Italie). La créature propriétaire de la pince commence à tuer et détruire tout sur l'île, enfin plutôt sa deuxième pince puisqu'on ne voit rien d'autre, au point que ça ressemble presque à un spectacle de chaussettes pour enfants.

Après moults langages orduriers, répliques misogynes et scènes ridicules, ça se finit dans un duel bulldozer/alien (qu'on voit enfin en intégralité, ça valait le coup d'attendre), dans une version wish d'Alien 2, où l'alien termine sa course dans un bassin de lave (David Fincher a tout pompé à ce film !).

À voir entre amis ou dans une salle motivée.