Après avoir vu la bande annonce et lu le synopsis, je me suis dit que cette histoire de junkie, agent dormant, à qui va se révéler inconsciemment des compétences particulières dans les combats pour se défendre contre des agents (de son même camp) pouvait être sympa avec son esprit décalé (et son côté psychédélique) à la manière des frères Cohen ou d’un Quentin Tarantino.
Sauf que n’est pas Cohen ou Tarantino qui veut. Deuxième film du réalisateur Nima Nourizadeh (qui avait déjà pondu Project X qui s’en tirait pas trop mal au niveau de la comédie dans le genre situation qui dégénère), American Ultra se veut également être une comédie. Mais, c’est plutôt raté.
J’ai trouvé ce film mal écrit et mal joué (ça cabotine au possible, en particulier le trafiquant latino qui est une vraie caricature, l’agent surnommé « rieur » qui se force à rire pour justifier son pseudo, c’est du lourd), tout est poussif. Je n’ai ri à aucun moment (et même pas souri), et me suis même ennuyé par moment.
American Ultra mauvais.