Anges & Démons par arkhama
Le Da vinci code n'était pas un bon film. Certes, probablement pas assez mauvais pour justifier le tollé général qui a accompagné sa sortie, mais pas bon en tout cas. Que penser alors de l'idée d'une suite avec les même gens ? Les producteurs, en tout cas, ont pensé que c'était une bonne idée.
On retrouve donc dans ce film Tom Hanks en expert en symbolique et résolution d'énigmes et Ron Howard à la caméra. Tout comme le précédent film, la réalisation ne casse pas des briques. Le réalisateur de Willow est un honnête artisan du septième art, efficace, mais sans plus. Rien de nouveau de ce côté là. Reste donc l'intrigue.
Et la surprise. Si l'histoire se laisse suivre, les énigmes sont incroyablement "bidon". "Oh ! regardez ! Cette statue est notre premier indice. Elle porte une flèche qui pointe vers une autre église !" Un coup d'œil sur le plan de Rome, et hop ! vous avez trouvé l'indice suivant. Mais malgré cela, Anges et Démons reste sympathique. Et puis vient la fin et son dénouement. Et là, gloups...
Si l'intrigue tenait jusque là, d'un seul coup, on sombre dans le grand n'importe quoi abracadabrantesque. Les scénaristes se lance un concours du retournement de situation le plus invraisemblable et ils ont de l'imagination. Dans une fulgurance d'esprit qui ne peut que décrocher la mâchoire, ils ont allié un sens du sacrifice héroïque à faire pâlir d'envie Michael Bay et Bruce Willis dans Armageddon, le retournement de situation tellement hénaurme qu'il interdit toute cohérence quant au presonnage visé et l'habilitée à survivre en milieu hostile de Sshwarzenegger dans Predator [1]
Bref, les adaptations de Dan Brown au cinéma, c'est pas encore ça.