Adieu
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le 28 oct. 2017
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Rescapé de la guerre 14-18, Edouard Péricourt, qui a perdu la moitié de son visage lors d’une explosion, décide de se faire passer pour mort et de changer d’identité. Albert Maillard, son camarade de tranchée qui s’est occupé de lui juste après la guerre, a perdu son boulot et sa fiancée. Tous deux, vivants reclus dans l’anonymat d’un grenier, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts pour se faire de l’argent.
Pas facile d’adapter le roman de Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, avec son scénario et ses personnages complexes. Pourtant, Dupontel s’en sort plutôt bien. Avec des moyens bien supérieurs à ceux de ses précédents films, il signe une film plein de rythme, de charme et de clins d’œil avec une mise en scène assez démonstrative qui lorgne par moment du côté de chez Jeunet et des acteurs pour la plupart très convaincants, incarnant des personnages troubles, des profiteurs de guerre, sans scrupule à l’image de Laurent Lafitte, dans le rôle jubilatoire du diabolique Lieutenant Pradelle.
Mais le gros point fort du film est sans aucun doute le personnage de Péricourt, la gueule cassée, magnifiquement interprété par Nahuel Perez Biscayart, qui est incontestablement l’une des grandes révélations de 2017 après son interprétation bouleversante dans 120 battements par minute. Il incarne un personnage plein de poésie, de drôlerie mais aussi de mélancolie, et illumine le film de par la dimension artistique et romantique qui se dégage de son personnage. Il forme un duo impeccable et très complémentaire avec un Albert Dupontel qui fait le taf comme toujours incarnant lui un personnage à la fois maladroit, généreux, drôle grave et surtout terriblement chaplinesque. https://www.hop-blog.fr/
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le 29 oct. 2017
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