Au revoir là-haut



L’histoire se déroule juste après la première guerre mondiale, Albert Maillard et Edouard Péricourt sont tout deux des rescapés. L'un est comptable, il s'est fait sauver la vie par l'autre, dessinateur de génie mais qui a malheureusement perdu une partie de son visage. Ils décident à leur retour à Paris, de monter une arnaque aux monument aux morts. L'entreprise va se révéler plus dangereuse qu'il n'y parait.


Ce film est une belle réussite, moi qui ne suis pas très fan du cinéma français j'ai étais impressionné par cette maîtrise au niveau de la réalisation mais surtout par le cadrage. Quelque chose qui peut sembler parfois oublié par certains réalisateurs, ici non. Albert Dupontel nous dévoile des plans où la caméra se place de telle façon à bien nous faire comprendre les classes sociales séparant les personnages. Un exemple la scène où Laurent Laffite domine de haut la servante jouait pas Mélanie Thierry ,comme pour montrer un symbole de dominance de cet homme face à cette femme.


L'univers général du film, nous plongeant dans les années 20 est quand à elle bien réussi juste ce qu'il faut, sans en faire trop.
Le scénario n'est pas très compliqué, mais ce n'est pas vraiment le sujet. On nous sert une petite histoire de vie très poétique, avec ces masques qui nous plongeraient presque dans le fantastique. Toute l'histoire et les personnage sont attachants et semblent sincères.


Le casting est également très bon, Nahuel Perez Biscayart/Edouard Péricourt, très théâtral, peut être trop, mais je trouve que cela colle parfaitement avec son personnage.
Albert Dupontel/Albert Maillard, j'ai bien aimé sa façon de jouer mais je regrette parfois un petit souci d'élocution qui m'ont un peu gêner dans la compréhension du récit. Niel Arestrup/ Marcel Péricourt, rien a dire sur cet homme. Je finirais par mon coup de cœur Laurent Laffite/Henri d'Aulnay Pradelle, ce type m'impressionne de plus en plus. Je l'avais adorer dans Elle et là il est géniale dans le rôle du pourri.


Au revoir là-haut est un film qu'il se faut de regarder si on est un amoureux de cinéma, j'ai passé un agréablement moment, merci Mr Albert Dupontel.

Falkinth
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le 3 avr. 2018

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