Au revoir les enfants, quand la réalité devient fiction.
Ce drame autobiographique sorti en 1987 a été scénarisé et réalisé par Louis Malle selon ses souvenirs personnels et quelques éléments imaginaires. Celui-ci avait choisi Gaspard Manesse alias Julien Quentin pour se représenter.
L’histoire débute sur un quai de gare, pendant l’hiver 1943, dans la France occupée, Julien Quentin peine à entrer dans le train pour son collège catholique à la rentrée des vacances de Noël. Arrivé là-bas avec ses camarades, le Père Jean, un résistant cachant des Juifs, leur présente un nouvel élève, Jean Bonnet, un garçon mystérieux. Etant voisins de dortoir, ils s’observent et finissent par se lier d’amitié. Julien, quand même intrigué, fouille dans ses affaires et tombe sur un livre où est écrit la véritable identité de son ami : Jean Kippelstein. Il est donc juif. Le jeune garçon n’en fait pas de lui pour autant un ennemi. Mais combien de temps encore le Père Jean arrivera-t’il à le cacher dans son pensionnat ?
Ce film est très bien réalisé, le réalisme m’impressionne. Tout reste triste, il fait froid, les couleurs ternes dominent. Tout simplement l’ambiance de la guerre qui a été très bien recrée. Elle est aussi fidèle à la vie dans un collège catholique de garçons, avec des bagarres, des scouts, des prières et des confessions. En deuxième lieu, le jeu des acteurs également me surprend positivement de par sa vraisemblance, pas de sur jeu, uniquement des visages avec de vraies émotions. Cependant, un point négatif du film se remarque dans son rythme. Au revoir les enfants prend un certain temps, peut-être trop longtemps, pour s’installer. Ça devient presque ennuyant de la regarder avant que les actions arrivent
Pour conclure, ce film nous immerge très bien dans l’ambiance de la deuxième guerre mondiale. Cet aspect-là m’a beaucoup plu. Malgré cela, le film manque un peu d’action dans son début. Pour finir cette critique, je me pose la question du rôle que ce film a joué dans la vie de son réalisateur Louis Malle.
Lapin de Pâques