La portée culturelle d'Augure est intéressante. On se plonge au côté de Koffi et sa femme de retour au Congo pour présenter cette dernière. Durant ce voyage, on va comprendre ce qui a poussé Koffi à partir en Europe. Les croyances locales l’ont érigé en être maudit à cause d'une tache de naissance qui serait celle du “diable”. Alors qu’il pensait pouvoir tourner la page après tant d’année, il n’en est rien. Ce séjour est donc des plus difficile pour sa femme et lui. Une impression d'autant plus forte grâce aux bonnes prestations de Marc Zinga et Lucie Debay. C’est passionnant de voir la place que prend la culture dans le quotidien. Alors que les pays occidentaux ont tendance à oublier la leur, on voit qu'au Congo elle reste imprégnée. Les quelques cérémonies montrées sont impressionnantes.
Alors qu’il a vécu des années en Europe, désormais le regard de Koffi contre ces rites est des plus négatifs. Cela ressort à plusieurs reprises dans les échanges. Pour autant, à travers plusieurs passages plus immersifs du côté de la famille de Koffi, on essaye de comprendre cette culture. Un échange indirect intéressant. C'est appuyé par la construction d'Augure. En faisant des chapitres un peu plus centrés sur un personnage, nous pouvons le voir se développer. Dommage tout de même que l'ultime partie alourdit le tout.