Critique #200

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CRITIQUE #200

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Cette critique est spéciale puisqu'il s'agit de la 200° critique que j'écris !!!
Pour marquer le coup j'ai décidé de laisser les gens choisir quel film j'allais critiquer. J'ai eu quelques propositions intéressantes, parmi elles se trouvait une œuvre nommée "August Rush". Je ne connaissais absolument rien de ce film et il avait l'air assez différent de ce que j'ai l'habitude de traiter... je me suis donc décidé à choisir celui-ci !
ATTENTION : cette critique sera plus longue que d'habitude !

SCENARIO:
Evan est un petit orphelin complètement déphasé avec le monde... ou plutôt il est plus en phase avec le monde que n'importe qui d'autre. En effet il est capable d'entendre la musique dans tout ce qui l'entoure. Il est convaincu depuis toujours que ses parents sont quelque part à l'extérieur de l'orphelinat. Il part donc sur les routes afin de les retrouver !
Je ne pensais pas que j'aimerais autant ce film ! La beauté du récit se fait sentir à chaque instant et a presque failli me tirer une larme. Moi qui avait peur de me retrouver face à une comédie romantique un peu guimauve (genre dont je ne suis pas fan >_<), vous comprendrez ma surprise lorsque je me suis rendu compte qu'il s'agissait en réalité d'un road-trip (genre que j'aime beaucoup ^^) !
Tout le film tourne autour de deux thèmes : la musique et l'espoir ! Pour le premier, on y reviendra plus tard. Pour le second, je trouve que le message est très sain : ne jamais renoncer, toujours croire et vivre des petits hasards de la vie ! C'est le genre de thématique à la fois idéale à transmettre aux enfants et très bénéfique à rappeler aux adultes.
On a parfois l'impression que certaines choses ne sont pas cohérentes au sein du récit et que ce dernier revête une apparence de conte... sauf que ce n'est pas un conte... Et ça peut poser problème au sein d'un récit qui se veut réaliste. Mais je suis quand même enclin à l'accepter pour deux raisons. Premièrement : ça fait partie des codes du road-trip. Deuxièmement : le but ici n'est clairement pas de faire une œuvre réaliste mais plutôt une œuvre poétique !
Après réflexion, ce film est exactement à l'image de la musique : il arrive souvent qu'il / elle ne soit pas parfait(e) et qu'il / elle possède quelques problèmes... mais si l'histoire / mélodie est beau / belle ça n'a aucune importance !

VISUEL / SON:
Cette fois-ci, je vais consacrer plus d'importance aux sonorités car elles au cœur-même de l'intrigue.
D'un point de vue visuel je n'ai pas grand chose à dire. Les angles de caméra sont plutôt astucieux et les multiples décors choisis sont bien représentés.
Il y a une excellente mise en scène dans le film, des ralentis et autres astuces visuelles viennent donner un sens profond à l'ensemble de l'œuvre.
Je note également un jeu très prononcé des lumières et des couleurs (ce qui me ravit au plus haut point ^^). Elles sont là pour tenter d'illustrer la portée de la musique : celle-ci est présente partout autour de nous et est donc représentée comme une entité abstraite sans forme et sans texture, qui subjugue par sa seule présence.
Concernant la musique, je suis en plein trip onirique ! Sans être un passionné, j'avoue aimer la musique sous toutes ses formes. Alors quand j'entend des concerts mélangeant habilement le son brut et électrisant d'une guitare et la mélodie fluide et précise d'un violon : mes oreilles jouissent !!!
D'une manière générale, le son est partout ! J'ai bien tendu l'oreille et à aucun moment je n'ai perçu de silence ! Il y a toujours un bruit, un souffle, un murmure. Cela vient donc renforcer le thème de l'œuvre.

ACTEURS:
Le jeune Evan / August Rush est interprété par Freddie Highmore. Le personnage en lui-même est attachant par son évidente innocence que beaucoup pourrait qualifier de stupide mais qui nous dépeint en réalité un garçon hors-norme, presque autiste. L'acteur le joue très bien, il a comprit comment faire ressortir le côté enfant-prodige sans pour autant tomber dans le sous-jeu. De toute façon, Highmore avait déjà montré l'étendue de son talent avec des film tels que "Neverland", "Charlie et la Chocolaterie" ou encore "Deux Frères".
Lyla Novacek, mère d'Evan, est très attendrissante. En tant que mère elle sent que son fils est encore vivant et son envie de le retrouver devient alors palpable. Elle est jouée par Keri Russell qui lui donne beaucoup d'émotions. Elle est surtout forte pour lui donner un air triste sans pour autant forcer le trait.
Louis Connelly, père d'Evan, est un homme perdu qui ne sait plus vraiment où il en est dans la vie. C'est l'acteur Jonathan Rhys-Meyers qui l'interprète, il est assez sobre dans ce rôle mais il y met suffisamment de cœur pour lui fournir une bonne personnalité et une évolution cohérente.
Louis et Lyla passent tous les deux par le même parcours : ils mènent une vie qui ne leur donne aucune réelle joie et ils sont à la recherche de ce petit instant de bonheur qu'ils n'ont éprouvé que lors de leur rencontre.
Comme "August Rush" est un road-trip, il y a beaucoup d'autre personnages dont je ne pourrais pas parler en détail ici. Pourtant chaque nouvelle rencontre est intéressante et les personnages en eux-mêmes sont tous bien traités et marquants.
Mention spéciale pour Robin Williams qui est excellent dans son rôle du c*nnard cachant une étincelle de bonté. Il n'est ni méchant ni gentil : il est juste un humain prenant de mauvaises décisions pour de mauvaises raisons.

DEFAUTS ? :
- Il faut se laisser porter par le récit... Si vous ne parvenez pas à rentrer dans l'histoire, vous risquer de vous attarder sur les "défauts" de l'œuvre.
- Il y a pas mal de choses un peu étranges au long de l'intrigues... Elles ne sont pas nécessairement gênantes mais elles sont présentes...
- Wizzard (le personnage de Robin Williams) est tellement ambigu qu'il devient parfois difficile de bien le cerner.

PS: Merci à Eline Monotype Croquis pour cette proposition ^^
PS2: Si vous avez des suggestions pour le 300° film, n'hésitez pas à le faire savoir ^^