Critique N°99 : La résurrection du Batman.

• Le jeune Bruce Wayne assiste impuissant au meurtre de ses parents. Traumatisé, il grandit avec un désir de vengeance et voyage aux quatre coins du monde pour étudier les arts martiaux. La Ligue des Ombres, une secte de guerriers ninja dirigée par Ra's al Ghul, se charge de son entraînement physique. De retour chez à Gotham, le jeune homme alternera entre la gestion de Wayne Enterprises de jour et la lutte contre les criminel la nuit, sous l'identité du Batman .

Après 8ans d'absence et la purge que fût Batman & Robin, Batman revient sous les traits de Christian Bale et dirigé par Christopher Nolan.

Nolan se lance dans un pari compliqué mais faisable pour un réalisateur comme lui : rendre les lettres de noblesse du Batman.
Et on commence avec un casting sortant des sentiers battus, Oldman en Gordon, Neeson en Ra's Al Ghul, Bale pour la chauve-souris, Cilian Murphy en Crane et Caine en Alfred. Des gros noms qui sauront interpréter à merveille leurs personnages.

Inspiré en partie par Un Long Halloween (toute la partie pègre et bas-fond de Gotham), Batman Begins nous replonge dans la création de la chauve-souris. De la mort de ses parents à son départ de Gotham, jusqu'à sa formation et son retour dans sa ville pour affronter les mafieux.
Bien plus sombre que les précédentes adaptations, le Batman de Nolan va être complexe avec un Gotham sale et complètement corrompu.

Batman revient en personnage torturé hanté depuis l'âge de 10ans, prêt à tout pour incarner un symbole effrayant pour les criminels et de justice pour les citoyens. Il sera grandement aidé par L'Epouvantail qui, grâce à son gaz terrifiant, va devenir la créature des ténèbres que les criminels vont devoir craindre.

Nolan nous fait revivre le Batman avec ce film d'excellente facture, et nous tease un Joker pour le second opus. Chaque acteurs jouera au poil de cul près, et aucune fausse note ne sera à noter, excepté peut-être un manque de maîtrise dans certaine scènes d'action.

Préparez-vous à "oublier" le Batman de Burton et de passer d'une vision gothique et poètique, à une vision sale et violente d'un univers qui l'est tout autant.