le 22 oct. 2015
Les Bêtes de l’Ouest sauvage
Pour son tout premier long métrage de fiction original, Netflix a fait fort. L’entreprise américaine a ainsi déboursé 12 millions de dollars pour récupérer les droits de distribution de Beast of No...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Voir le film
Je ne sais pas vous, mais quand je regarde un film j'aime bien sentir une certaine subtilité dans l’exposition des séquences, le déroulement du récit, et dans les relations entre les personnages.
Malheureusement ici, en dehors de la scène d'exposition avec avec la télé imaginaire, qui se trouve être originale, drôle, et d'une certaine manière annonciatrice des horreurs à venir.
Rien.
Ou du moins, peu de choses font preuve de subtilité. Bon après, j'ai bien conscience que quand l'on s'attache à retranscrire la stupidité humaine, la subtilité ne peut être que superflue.
Mais tout de même, un peu de respect pour le spectateur ! Voyons, pourquoi diable lui faire revivre tous les pires clichés, et situations déjà vu mille fois au cinéma...
Ces stéréotypes surviennent en plus à des moments clés du récit, rendant le tout totalement fade, impersonnel et prévisible.
Alors en vrac, il y a :
Le meurtre de la famille du héro sous ses yeux, mais qui parvient tout de même à s'enfuir (de justesse) ou sinon c'est pas marrant...
La scène classique où notre personnage principal est forcé à tuer pour la première fois pour être accepté dans sa nouvelle ''famille''...
La partie dans le camp rebel, où le personnage d'Idris Elba exerce son emprise malsaine sur ses troupes et ses jeunes recrues. Et puis bon bien sur, il y a pleins de scènes pénibles pour nous montrer que c'est un leader vraiment, mais alors vraiment très méchant.
Et comme si le tout n'était pas assez indigeste on nous rajoute une séquence de viol prévisible à des kilomètres.
Cette volonté d’alourdir à l’extrême me dépassera toujours. Comme si il s'agissait d'une étape obligatoire dans le cahier des charges d'un apprenti scénariste qui veut nous montrer que la guerre c'est mal, m'voyez ?
Ce visionnage m'a laissé l'impression d'une sorte d'opportunisme de la part des auteurs.
Notamment dans le fait de vouloir traiter un sujet assez peu représenté au Cinéma, tout en pensant que le sujet en lui même puisse compenser le scénario.
En attendant le prochain Fukunaga, et surtout pour tenter d'oublier celui-ci, je vais me replonger dans L'Enfance d'Ivan ou encore Requiem pour un massacre.
Créée
le 31 janv. 2016
Critique lue 3.5K fois
le 22 oct. 2015
Pour son tout premier long métrage de fiction original, Netflix a fait fort. L’entreprise américaine a ainsi déboursé 12 millions de dollars pour récupérer les droits de distribution de Beast of No...
le 21 oct. 2016
Cary Fukunaga s’est rapidement imposé comme un conteur hors pair grâce à ses travaux précédents dont il fut scénariste ou réalisateur, en particulier la première saison envoûtante de True Detective...
le 2 nov. 2015
Beasts of No Nation est bien sous différents points de vues, mais il ne m'a pas conquis comme je l'attendais. C'est beau, bien réalisé, super acteurs etc. Mais l'histoire reste plate. Ok on suit le...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique