Euhhhhh...................................

Alors par quoi vais-je commencer ???? Ah si, Beur sur la route raconte les mésaventures d’un groupe de gardiens de la paix séjournant dans l’un des pires quartiers de Paris et enquêtant sur un tueur en série.
Euh sinon dans le rôle principal on y trouve Booder, soit disant comique en temps normal et forcément ici, se retrouve propulsé en temps qu’acteur dans cette grosse farce made in France. Parce que oui, Beur sur la ville est la quintessence même du produit mal branlé pour cinéphile de passage en manque d’absurdité. Dopé à la Starpower (chose qui à fait sacrément défaut à Asterix au JO), le film de Djamel Bensalah (réalisateur de l’indigeste Le ciel les oiseaux et ta mère) se paie le luxe d’engager des noms tels que Gérard Jugnot, Josiane Balasco, Valérie Lemercier, Ramzy, Sandrine Kiberlain et même un certain Jean-Claude Van Damme ; un casting venu pour la déconne, mais quand on voit le résultat, on se dit qu’ils sont clairement venu pour le chèque (surement en bois).
Beur sur la ville accumule sans retenu les gags vulgaires et surtout raciste (la religion musulmane en prend pour son grade) dans une ambiance des plus stéréotypé (tout le monde à droit à son quart d’heure d’humiliation). Un joyeux bordel dont le réalisateur nous gratifie d’une intrigue ridicule et de personnages livrés à eux même dans un cadre qui n’est pas adapté.
Booder en personnage principal, ouai pourquoi pas…. Encore faut il que le monsieur ait prit des cours du soir, mais nan, ce comique du pauvre balance des vannes toute les 30 secondes en espérant nous faire déclencher quelques sourires ; peine perdu, c’est plutôt de la honte qui en ressort. Les personnages secondaires ne servant qu’à faire valoir aux 3 protagonistes. La seule qui sort du lot étant Josiane Balasko dans un rôle proche de Yolande Moreau dans Enfermés dehors ; une maigre consolation.
J’en peux plus il faut que j’arrête. La comédie française est en chute libre avec ce genre d’ineptie. Les acteurs y croient, le réalisateur y croit ainsi que les distributeurs, mais le public pleure. Aussi navrant qu’un film avec Michael Youn, Beur sur la Ville est une bouillie de débilité doublé de stéréotypes qui mettent mal à l’aise.
Le regarder en entier tient de l’exploit (ou alors on est SM sur les bords).
Vive le cinéma Français, Booder est le prochain Louis de FUNES……



…… Comment ça non ??????