Billy Elliot par Honeyxilim

Pendant la grève des mineurs britanniques en 1984, Billy Elliot, âgé de onze ans et obligé par son père d'aller dans un club de boxe qui ne l'intéresse visiblement pas, se décide à aller à un cours de dance partageant les mêmes locaux. Son père et son frère, quand ils le découvre, le réprimande parce que ça les fait un peu chier de financer une activité de pédés et qu'il devrait se mettre plutôt à une activité de bonhomme. Non mais.
On ne va pas se le cacher, le plot de base est plutôt cliché, le garçon qui va contre vents et marrées faire ce qu'il souhaite pratiquer, avec des membres de sa famille/pseudo-amis (rayer la mention inutile) qui vont lui mettre des bâtons dans les roues pour une raison x ou y, mais il va y arriver car ses (insérer mention non rayée du dessus) vont se rendre compte que c'est pas hyper intelligent d'empêcher à une personne de pratiquer sa passion, c'est quelque chose de vu et re-vu et de relativement niais à force.

Cependant, le film reste bon, car malgré sa simplicité de base, d'autres éléments vont saupoudrer le film, lui donnant un cachet unique. Sa bande-originale qui vacille entre les morceaux rock qui sont très apréciables (London Calling, une de mes chansons favorites des Clash, ou du T-Rex) et des morceaux "classiques" (La danse des signes, clôturant le film, qui est une musique que j'apprécie beaucoup), certaines scènes m'ayant tiré une larme (Dans les vestiaires, qui représente la relation mère-fils spirituelle entre Mrs. Wilkinson et Billy, et le retour du père à la mine) ou encore les acteurs ajoutant un caractère au film avec leurs accents.
Je pesterais encore juste sur le fait que la partie où Billy va faire l'audition dans l'école de danse ne sert pas à grand chose si ce n'est ajouter une tension superficielle vers la fin, comme si le réalisateur s'était dit "Mince, il faut que mon film dure plus longtemps". Mais le film était une agréable surprise, je n'en attendais rien, et il en ressort un bon divertissement, rien qui me remue dans les profondeurs de mon être en me faisant poser mult question sur mon environnement ambiant ou sur moi-même, mais un bon film, tout simplement.