Blancanieves par May Blume
Noir et blanc, muet, mais musique sublime, et l'économie / l'absence de dialogue fait que tout est significatif, tout le reste est génial, se comprend sans mots, superbe ambiance, histoire connue mais agrémentée de plein plein de trucs qui la renouvelle complètement (attention allez directement au paragraphe suivant si vous voulez éviter les quelques légers SPOILERS qui suivent) : Blanche-Neige à la sauce torero, papa handicapé, belle-mère nymphomane dominatrice, des échos à d'autres contes, un nain queer, une Blanche-Neige bien plus courageuse et émancipée que dans toutes les autres adaptations du conte je suppose (pas vu les deux de l'an dernier, ne me tentent pas tellement à vrai dire), et cette fin !!! qui redonne un sens complètement différent au conte.
J'adore, j'adore, dans mon top 10, carrément. Puisque la comparaison semble inévitable : bien meilleur que The Artist à mes yeux, histoire plus prenante (et The Artist a tout pompé sur Chantons sous la pluie), esthétique plus réussie, d'ailleurs le projet de Blancanieves est antérieur à The Artist, le réalisateur Pablo Berger a mis 8 ans à faire son film.