Quelques plans de la jungle équatoriale, des pirogues avançant doucement sous les caresses des palmiers. Et puis une séquence finale de capture d'orang-outang qui se souvient du final de King-Kong. Et qui, comme le film de Schoedsack-Cooper, filme ce regard de l'"Homme des bois" avec une certaine sidération - et réciproquement.
Pour le reste, c'est un film animalier réussi mais qui est plus vivant lorsqu'il filme les hommes qui filment ou qui travaillent (ou ne travaillent pas, selon le commentaire) que lorsqu'il filme les nasiques ou les poissons grimpeurs... Un sujet perdu dans la luxuriance du choix : journal d'un couple d'aventurier - "borné", tenace, inconscient, colonialiste... ? -, des coupeurs de têtes invisibles, des 'faux' cannibales, des singes, l'homme des bois, la capture d'un animal pour le zoo et l'éducation, etc...
En version française, ajouter aux sujets un commentaire à la hauteur d'un monde vu comme spectacle et régi par l'aplomb colonial.