La réinvention non officielle des origines du Kryptonien le plus célèbre de la planète est sortie dans les salles l’été dernier. Aujourd’hui il est disponible un peu partout, on regarde ou pas ? Petite critique de Brightburn : L’enfant du mal.
Produit par James Gunn, d’après un scénario de Brian Gunn et Mark Gunn, le métrage réalisé par David Yarovesky oscille entre le bon, le correct et le malheureusement très moyen par moment. À classer dans le genre horrifique et super-héros, le film souffle le chaud et le froid pour les amateurs. Réussi dans son côté science-fiction, pourvu d’une réalisation efficace, d’une photographie et d’une imagerie très Man of Steel, c’est surtout par le jeu de ses acteurs que Brightburn devient excellent.
Original dans son pitch, moins dans ses événements. Le film vient en fait trop vite s’enfermer dans une boucle narrative « altercation -> vengeance » ou s’enchaînent les morts. Cependant cette faiblesse narrative fait de Brightburn un plaisir coupable. Avec des morts bien gores (un peu gratuitement il faut l’avouer) et des pouvoirs de plus en plus impressionnants, notre curiosité est bien éveillée. On a envie de voir comment tout cela se déroule et où cela nous amène, que ce soit pour Brandon tout comme pour ses parents. Une réussite pour un film qui parvient donc à nous tenir un minimum en haleine, au regard d’une attente de surprises qui finalement ne viennent pas.
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