Vers le second degré et au-delà
Un film Belge remarquable, un Benoit Poelvoorde au sommet de son art, un scénario époustouflant, ce film ne pouvait-être que grand.
Une touche de réalisme dérangeant donné par la façon de filmer en « reportage », nous rappelle une célèbre émission (striptease)
Le second degré est plus que de mise pour arriver à accéder à ce film, riche en scènes chocs et discours politiquement incorrectes.
Benoit est un jeune homme psychopathe, machiavélique, arrogant, qui au fil du film arrive à devenir attachant. De monologues en fausses vérités on découvre un vrais dikkenek dans toute sa splendeur.
Contraste en l’action de Benoit et son discours sur le moment on en serait presque pris d’empathie pour lui. On remarque aussi que les journalistes sont aussi tombé en empathie quant au file du film il lui donne des coups de mains de plus en plus gros. Syndrome de Stockholm ou pas une complicité s’installe entre eux.
Répliques inoubliables voir culte tels que « je n’aime pas l’infanticide ça ne rapporte rien » avec l’intonation propre à Poelvoord donne le rythme à ce film.
Un film hilarant quand on aime l‘humour noir et le décalé film est un film à voir sans modération.
Comme le dit benoit « il vaut mieux travailler petit et que ça rapporte gros » pari réussi !