Les meilleurs romans de Stephen King ont toujours brassé l’ébauche d’idée de déclencher le bouton de la peur primale, puis de violemment la détruire. Grippe-Sou représente avec maestria la terreur (bien que trop graphiquement parfait) sous une couche de fard. Le réalisateur continue à inventer tout en ne profanant pas le matériau d’origine. Par contre, la fin qui passait au niveau littéraire mais pas du tout cinématographiquement a été modifiée ; il est vrai que se débarrasser d’un monstre sanguinaire simplement à l’aide d’un lance-pierres, il faut bien admettre que c’était quand même ridicule.
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le 20 mai 2022
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