L’erreur fut d’avoir cherché à l’invoquer

Le hasard a voulu que ce film sorte en septembre 2021, soit un mois après le thriller policier de Cédric Jimenez, BAC Nord
« Quel rapport ? », me diriez-vous. Après tout Candyman est un film d’un tout autre genre, d’un tout autre lieu et surtout reposant sur une démarche esthétique qui n’a strictement rien à voir… Du coup pourquoi vouloir relier ces deux longs-métrages que tout semble pourtant vouloir opposer si ce n’est leur date de sortie ?
Eh bien, me concernant, j’ai une raison particulière à faire cela…
Et cette raison tiendrait en une seule et unique question – devrais-je dire un débat – qui porterait sur l’unité de l’œuvre en art.


Car pour celles et ceux qui ne seraient pas au courant, BAC Nord a pas mal défrayé la chronique au cours de ce dernier mois.
Partant d’une réflexion lancée par un journaliste de l’AFP qui a vu dans le film de Jimenez une incitation à voter Marine Le Pen, des barricades numériques se sont très vite dressées entre les pros et les antis, les pseudo-fascistes et les pseudo-gauchistes, les voyants et les aveugles, au point qu’au milieu de toute cette « confusion » – mot à prendre ici au sens « Bégaudesque » du terme – finisse par disparaitre le seul débat qui, à mes yeux, avait véritablement sa place sur un site de critiques d’œuvres artistiques : celui de l’unicité de l’œuvre donc…


Dit autrement, la question pourrait se poser ainsi : peut-on dissocier la forme du fond ? Parce que face aux arguments de celles et de ceux qui n’entendaient appréhender ce film qu’au vu de sa démarche et de son discours politique (que ces arguments soient fondés ou non) il ne fut pas rare que – face à l’attaque – les pourfendeurs du thriller français se mirent à invoquer cette idée selon laquelle un film ne se jugeait pas au travers de prismes dogmatiques mais seulement au regard de la qualité des techniques mobilisées.
Ainsi, au sujet de BAC Nord, n’a-t-on pas manqué de régulièrement dissocier fond et forme, propos et démarche, actant par là-même cette idée qu’un film pourrait se juger à la découpe et qu’en fin de compte on serait tous libres d’y prendre ce qu’on en voudrait pour les raisons qu’on voudrait…
Posture intéressante s’il en est certes, mais posture qui, selon moi, rencontre vite ses limites selon que l’on en transpose la logique sur d’autres œuvres…


Et c’est là que la sortie de ce Candyman en devient troublante de coïncidence, pour ne pas dire tout simplement jouissive tant, au fond, ce film (im)pose une nouvelle fois cette même problématique.
Car voyez-vous, plastiquement parlant, Candyman est un film qui a clairement des arguments à faire valoir ; bien plus d’ailleurs que le thriller marseillais ne pouvait le faire de son côté.
Cadres propres et transitions maitrisées. Usage des sons parfois forts subtil, parvenant à spatialiser les éléments de l’écran avec beaucoup de justesse. Et même si parfois cette « propreté » peut conduire à une certaine stérilité clinique (on en reparlera) – de même que l’usage du numérique se révèle plus que disgracieux dans ce long-métrage – il n’empêche que tout cela a permis à ce Candyman d’offrir quelques moments plutôt habiles et efficaces.


Pour ma part, j’avoue avoir pas mal apprécié la première exécution du Candyman dans la galerie. Notamment dans cette manière qu’a eue la réalisatrice de jouer des projections et de la lumière. Cet écran qui se retrouve coupé en deux et dont coule une goutte de sang fut par exemple un aspect du film qui m’a indéniablement séduit.


Difficile d’ailleurs de ne pas retrouver dans cette mise-en-scène l’influence de Jordan Peele lui-même – pourtant simple scénariste sur ce film – ce qui ne constitue pour moi en rien un reproche. Bien au contraire…


Seulement voilà, un film ne peut-il être abordé et appréhendé qu’au regard de sa seule plastique ?
…Ou bien – autre posture envisageable – se doit-on a minima de considérer cette qualité plastique quand survient le fatidique moment (parfois contreproductif, reconnaissons-le) de noter l’œuvre vue ?
Dans les deux cas, selon moi, cela revient à chaque fois à dissocier le fond et la forme ; à juger un élément à part sans l’appréhender au regard d’un tout.
Alors soit, on peut le faire. Ça je peux l’entendre…
…Mais, pour ma part, je n’en vois clairement pas l’intérêt.
Je trouve ça même – et je ne m’en cache pas – un brin étrange.


Parce que restons sur l’exemple de ce Candyman
Plastiquement parlant je lui trouve donc un savoir-faire réel. D’ailleurs même dans son ensemble – et on en reparlera – je lui trouve une réelle cohérence.
Seulement il se trouve qu’en définitive, à ma sortie de la séance, j’ai globalement détesté ce film.
Il m’a laissé un sale goût dans la bouche.
Si j’avais pu le mettre à la poubelle, je ne m’en serais d’ailleurs pas privé.


Du coup je pose cette question : si on me demande ce que j’ai pensé du film, quelle réponse serait la plus pertinente ?
« La forme est chouette, l’ensemble cohérent, mais j’ai eu un arrière-goût désagréable sur la fin qui ne regarde peut-être que moi, alors dans le doute allez le voir » ?
…ou bien quelque-chose du genre « je n’ai pas enquillé ce film. Pour moi c’est clairement à mettre à la poubelle. J’ai vraiment eu l’impression d’avoir perdu mon temps tant j’ai eu le sentiment que ce film m’a pris pour un con et me l’a fait à l’envers » ?
(Je vous laisse réfléchir.)
(…Vraiment.)


Moi je suis du genre à considérer que je ne viens pas me confronter à l’art pour faire de la mesure de tuyauterie ou de la notation de dictée.
Moi je viens pour qu’un contact et un échange s’opèrent.
Ce que je considère et ce que je note, c’est ce comment l’œuvre m’a impacté, avec toute la subjectivité que ça implique.
En d’autres mots, je note au ressenti. Et l’analyse que j’entends offrir dans ma critique, elle porte sur ce ressenti afin que chacun sache le décortiquer, le comprendre et surtout en tirer les déductions qu’il souhaite.


Là, par exemple, pourquoi quand il s’agit de vous parler de ce Candyman j’ai plus spontanément envie de vous parler du dégoût qu’il m’inspire plutôt que de ses quelques jolis plans ?
Eh bien tout simplement parce qu’une œuvre, pour moi, c’est un tout. Et que ça se prend comme un tout.
J’irais même jusqu’à dire que ce « tout » va bien au-delà de l’œuvre elle-même.
Une œuvre ça se considère au regard des codes du genre et de l’époque dans lesquels elle s’inscrit.
Une œuvre ça s’appréhende également au regard de certains de ses prédécesseurs surtout quand – comme c’est le cas ici – celle-ci entend endosser le nom d’un célèbre aïeul…
…Le somptueux Candyman de Bernard Rose sorti en 1992.


Or, quand on invoque un tel chef d’œuvre, le minimum syndical est de le comprendre, ou plutôt devrais-je dire de le respecter.
Car qu’était Candyman en 1992 ?
Candyman c’est à la base un film sur la fracture sociale. Celle d’une ville d’abord. Celle d’une société ensuite.
D’un côté la reportrice huppée, Helen, issue de la middle class plutôt aisée et qui, en apprenant une légende urbaine, la perçoit comme un étrange folklore méritant une balade dans les quartiers déshérités.
De l’autre on retrouve ce fameux quartier déshérité – Cabrini-Green – qui en fait n’est déshérité que d’expression puisqu’il est riche – ou plutôt devrait-on dire pauvre – d’un héritage ; un héritage profond de violences sociales. Un héritage de violence sociale dont le Candyman n’est que l’allégorie.
Ainsi en débarquant naïvement à Cabrini-Green, Helen va réactiver malgré elle une tectonique des classes dont les entrechoquements va raviver d’un côté comme de l’autre ces épouvantails qu’on pensait appartenir à un autre temps.
Ainsi, chacun en entretenant ses fantasmes essentialistes se met à alimenter la bête, au point qu’au final le Candyman n’en devienne qu’un monstre parmi tant d’autres ; un monstre amené à rester imprégné longuement dans les esprits et pouvant être réinvoqué à la moindre nouvelle imprudence…
En bref, si on devait dire les choses autrement, le Candyman de Bernard Rose parlait avant tout d’une mécanique de ségrégation sociale, spatiale, raciale qui était alimentée par des héritages et des représentations qui n’en gagnaient en force et terreur qu’à proportion que ceux-ci étaient partiellement ignorés et conscientisés…


…Or de cet héritage de 1992, qu’est-ce que Nia DaCosta en a fait ?
D’abord elle l’a aseptisé.
Je parlais un peu plus haut de cet aspect « clinique » que pouvait prendre ce film, eh bien celui-ci pose régulièrement problème, notamment dans sa manière d’entrer en rupture avec l’univers d’origine.
Le Candyman de Rose c’était la poussière et les viscères qui venaient se rappeler aux petits intérieurs bourgeois de centre-ville. C’était aussi ces ombres et ces plans malaisants qui nous plaçaient hors de ce qu’on croyait connaitre.
Or rien de tout ça n’est présent dans la version de DaCosta.
Tout y est net et propre. Tout a été javellisé. L’esthétisme et la sophistication priment sur tout. Et même quand cette séquelle de 2021 se risque parfois dans quelque-chose d’un brin plus crade – notamment sur la fin – la mise en scène sombre dans une forme de ridicule et d’absurde que, pour ma part, j’ai trouvée totalement contre-productive.


Alors après certes, on pourrait trouver à cet aspect une justification, notamment dans la manière dont l’intrigue de cette version de 2021 n’entend pas se poser comme un remake mais plutôt comme une suite.
Ainsi « à d’autres époques d’autres problématiques » semblent nous dire les scénaristes, si bien qu’au lieu de parler de fracture sociale le choix a plutôt été de porter la question de la gentrification, et notamment celle d’une partie de la population noire, tout comme Jordan Peele a pu le faire auparavant dans Us.
Seulement voilà, cette gentrification, elle ne touche pas que l’intrigue puisqu’à bien tout prendre, c’est tout le film qui se retrouve gentrifié.


Des lieux aux personnages, ce film n’arrive pas à parler des petites-mains, des projects et des marginalisés.
Jamais vraiment le héros de l’intrigue ne parvient à quitter son entre-soi bourgeois si bien qu’à bien tout prendre ce film passe davantage de temps à exposer des intérieurs cosy, bourgeois gay ou des bourgeois en couple « mixtes » plutôt que de montrer des vrais prolos.
D’ailleurs, des personnages prolos, au fond dans ce film il n’y en a que deux. L’un est juste un clin d’œil fait au film précédent…


…avec l’apparition en coup de vent de Vanessa Williams, jouant le temps d’une seule scène la mère d’Anthony…


…et l’autre étant voué à devenir…


…une sorte d’antéchrist dont on ne peut que souhaiter une mort atroce.



Aseptisé donc. Gentrifié aussi. Voilà déjà deux transgressions bien gênantes à l’égard du film original, mais que j’étais prêt à pardonner pour peu que le dernier tiers sache s’encanailler un peu et rappeler au public actuel la fondamentalité brute de ce qu’était Candyman, c’est-à-dire un film sur la violence latente de la tectonique des classes.
Sauf que là, au lieu d’opérer cette pirouette finale qui aurait pu être salvatrice, cette version de 2021 exécute une figure totalement opposée et elle décide au contraire de se conclure sur une diatribe raciste.
Et oui, vous avez bien lu. Raciste.


Parce que, au final, que nous raconte cette version 2021 co-signée je le rappelle par Jordan Peele ?
Elle nous raconte qu’en fin de compte, la nature du problème évoquée par Candyman n’est pas tant un problème de classes que ça…
La gentrification ?


Mais c’est la faute des blancs voyons !
Que le héros noir ait accepté de participer pour son profit personnel à ce phénomène au fond ne compte pas. Lui n’est pas coupable. Lui a joué qu’un rôle passif comme tous ses amis galeristes noirs quand les Blancs – eux – étaient les grands instigateurs du processus !


Les épouvantails alimentés d’un côté comme de l’autre par les tensions sociales ?


…Eh bah en fait il y en a qui sont légitimes mais pas d’autres !
Quand un flic tue un homme noir innocent à la fin du film, il agit en tant qu’agent conditionné à tirer sans se poser de questions sur les Noirs. On nous l’a d’ailleurs bien fait comprendre en rappelant le sort subi par le précédent Candyman qui était lui-même innocent.
Par contre, quand une femme noire invoque le Candyman pour qu’il tue tous les policiers blancs, là c’est legit. Ça n’a rien à voir avec un massacre conditionné par des présupposés essentialistes quelconques hein ! D’ailleurs on nous le précise bien : quand un policier blanc répond qu’il n’y est personnellement pour rien dans cette histoire on lui répond que « personne n’est vraiment innocent ».
…Et au cas où si ça n’avait pas été suffisamment clair, le Candyman apparait à la fin du film non plus comme un boogeyman mais davantage comme un super-héros volant venu répandre la justice.
(…Puis juste derrière on ose te rajouter une petite pub pour les associations qui luttent contre le racisme hein. Plus subtil que ça tu meurs…)


L’entretien des mécaniques conflictuelles ?


Rien à voir avec les rapports de production et d’exploitation pardi !
Dans ce monde où tout le monde est bobo trendy, les seules mécaniques conflictuelles qui existent encore sont le produit de ces Blancs et de ces Blanches qui s’amusent à provoquer en permanence la culture noire sans respect ni dédain…
…Et le film insiste bien : QUE les Blancs ! Parce que lorsqu’une jeune-fille d’origine asiatique manque de se laisser embringuer par cette engeance perfide qu’elle a au moins la décence de s’enfuir à temps !
(Oui, ç’en est à ce niveau là ! On a connu Jordan Peele plus subtil…)



Alors forcément oui. Moi quand je me retrouve face à un film qui trahit à ce point son modèle d’origine – et qui plus est pour en faire la quintessence de tout ce qui cloche dans nos sociétés occidentales – j’avoue que j’ai tendance à oublier les jolis cadres et les ingénieries habiles du son.
Au contraire même, quand je prends conscience que cette sophistication n’est qu’un symptôme supplémentaire de tout ce qui trahit l’état d’esprit originel du film, j’ai tendance à quasiment tout foutre à la poubelle.
Parce qu’à bien tout prendre – et je le disais plus haut – ce Candyman, bien que traitre à l’égard de son ainé, n’en garde pas moins pour lui une très belle et très effrayante unicité.
Une unicité que je ne saurais personnellement réduire à ce wokisme que certains voudraient absolument coller sur ce film comme cette étiquette à la mode du moment.
Non, le vrai problème de ce film – et de toute la société qui va autour – il se trouve bien au-delà du wokisme, dont ce phénomène n’est au fond qu’un symptome.
Le vrai problème, il se trouve justement dans cet aspect qu’on évoquait tout à l’heure et qui explique tous les autres : la gentrification…
…Ou pour utiliser un synonyme plus pertinent parce que plus transparent : l’embourgeoisement.


Ce film pue l’embourgeoisement des esprits.
Les prolos n’existent plus. Les tensions liées à la lutte des classes n’existent plus. L’altérité à la bourgeoisie et à sa culture n’existent plus…
Ç’en est à tel point que les bourgeois en viennent à se battre entre eux, avec leurs valeurs de bourgeois. Chacun réclame sa part de domination, chacun fait valoir ses logiques arbitraires pour justifier le fait que lui aussi puisse profiter de ce confort d’artiste ou d’entrepreneur au détriment des invisibles.
Et s’il devait venir à l’esprit d’un prolo de vouloir changer les règles et de renverser la table qu’il sera nécessaire pour ces bourgeois en guerre civile de convaincre ce dernier que le seul moyen d’y parvenir sera de s’inscrire dans leur logique et dans nulle autre – une logique qui les arrangent bien – et cette logique c’est celle du « tout sauf les classes ».
Qu’on lutte sur les identités de sexe, de genre, de race… Mais qu’on ne questionne surtout pas les rapports de classes.


Au fond, entre d’un côté ceux qui passent leur temps à claironner l’intersectionalité mais tout en oubliant le déterminisme essentiel qui constitue le sort social de chacun et de l’autre ceux qui hurlent à la menace grand-remplaço-mondialiste, tout ça ne renvoie au final qu’à des problèmes de petits, grands ou moyens bourgeois…
…Et celles et ceux qui en font leurs préoccupations du moment ne font en fait que trahir une réalité du moment : l’embourgeoisement des esprits…
…Et notamment le fait qu’aujourd’hui, beaucoup aient fini par acter que le seul idéal social qui vaille c’est l’idéal bourgeois et qu’en conséquence les seuls modes de pensées qui méritent d’être adoptés soient ceux de cette même pensée.


Alors oui – et je le redis comme j’ai pu le dire lors du débat concernant BAC Nord - le cinéma c’est politique.
Et oui encore, il n’y a pas que les films dont on voit le caractère propagandiste qui en sont vraiment. Il y a aussi tous les autres. Tous ceux qu’on ne voit pas forcément parce qu’ils ne rentrent pas en contradiction avec notre vision du monde.
Car de la même manière que dans le Candyman original, d’autres noms pouvaient être invoqués cinq fois afin que surgisse un démon susceptible de ronger la société, le cinéma actuel est lui aussi pétri d’une multitude de noms aux incidences sociales et politiques multiples.
Alors attention aux mots répétés cinq fois ici et ailleurs car les invocations ont un sens.
Et entre cette version de Nia DaCosta et celle de Bernard Rose, les boogeymen invoqués ne sont pas les mêmes. Car là où certains esprits s’attaquent à des mécaniques, des statuts sociaux et des cultures de domination, d’autres s’attaquent à des gens pour la seule couleur de leur peau.
Alors face à cela – comme face à BAC Nord – vous avez le choix. Celui de voir ou de ne pas voir. Vous avez même éventuellement le choix de voir les multiples facettes d’une même pièce pour mieux vous faire une idée.
Ainsi, si vous vous êtes égarés à invoquer les vieux démons d’un Candyman produit par une époque suffocante, peut-être pourrait-il être intéressant pour vous d’aller consulter une version d’origine par bien des points plus pertinente.

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le 4 oct. 2021

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