J'ai aimé :
• Une réflexion intéressante sur le voyeurisme, l'impérialisme, la déontologie journalistique, l'impact des image ... *
• Certains effets spéciaux impressionnants. Je pense notamment à la femme empalée.
• Une BO en décalage total avec le reste du film qui donne à celui-ci un ton bien particulier. Un peu comme si Carlos faisait la BO de Nuit & Brouillard. Un autre holocauste d'ailleurs.
• Malgré son âge, Cannibal Holocaust arrive encore à installer le malaise et pourtant je suis un vieux flibustier du genre.
• Un des précurseur du found footage. Bon, ça n'a pas donné que du bon par la suite mais en 1980 ça devait secouer sévère.
Je n'ai pas aimé :
• * Réflexion noyée sous un flot de scènes inutiles ... Deux viols ? Sérieusement ? DEUX ? Le message sous-jacent serait-il une excuse ?
• Le massacre d'animaux. On peut arguer que ça participe au réalisme du film mais c'est tout simplement inadmissible. Cette pauvre petite tortue était innocente ! Sur ce coup, le réalisateur a eu tord et le tord tue. Subtilisé humoristique inside.
• L'enchaînement des scènes violentes a tendance à desservir le film, qui ne s'accorde aucun temps mort une fois les bobines retrouvées par Robert Kerman (Hormis les très brèves scènes dans la salle de projection). Too much.
• La morale foireuse à la fin du film. Charles Perrault aime ça.
Verdict : Moyen.