Ce film de Nadine Labaki est un uppercut mais un peu trop peut-être ? Capharnaüm porte parfaitement son titre, on nous plonge dans les ruelles surpeuplées, les bidonvilles de Beyrouth ou des enfants et un en particulier Zain qui se voit balloter par une vie de misérables. Et en effet, on pense à l'oeuvre de Victor Hugo avec les parents de Zain sortent de Thénardier sauf qu'ils n'aiment aucun de leurs gosses, il y a aussi la jeune éthiopienne qui vend ses cheveux pour nourrir ses mômes. Cependant Labaki exagère, elle en fait trop au niveau misérabilisme même si tout cela est véridique elle essaie trop de le démontrer et appuie sans cesse ses effets mélodramatiques. Pourtant si seulement 10% de ce qui est montré dans ce film est réel, c'est une abomination ce pays (Liban) aucune aide sociale, aucune assistance aux personnes en périls et notamment les enfants, pas d'obligation scolaire (?), ventes, emprisonnements et abus sont le quotidien de ces milliers de gamins une vraie jungle qui les détruit à jamais.