C'est une collègue anglaise - avec un nom d'actrice difficile à porter - qui, connaissant mon goût prononcé pour le cinéma, m'a recommandé la série des Carry On, qu'elle m'a présenté comme des films parodiques. D'après mes informations (merci wiki), il s'agit de 31 long-métrages humoristiques, à petit budget, tous produits et réalisés par les mêmes personnes, et avec une équipe d'acteurs récurrents.

Carry on Girls se déroule dans une station balnéaire qui, malheureusement pour elle, possède un taux ensoleillement parmi les plus faibles du Royaume-Uni. C'est dire le niveau (je peux vous assurer que la réputation de la météo locale n'est absolument pas usurpée). Pour attirer les touristes, un entrepreneur propose d'organiser un concours de miss, qui doit au passage lui permettre d'en profiter un peu. Autant joindre l'utile à l'agréable. Filou comme pas deux, il embarque ses concitoyens dans son projet, organise des coups médiatiques, et détourne toutes les situations à son avantage. Mais c'est sans compter sur un groupe de féministes locales plutôt remontée.

Le film n'est pas forcément celui qui a la meilleure réputation parmi les Carry On, notamment car deux figures emblématiques manquent à l'appel concernant le casting. Apparemment, ce serait aussi le plus riche en matière de blagues salaces et de poitrines généreuses - "Miss Dairy Queen", quel nom subtile ; cela parait aujourd'hui gentillet, mais le film nous offre quelques situations plutôt drôles, avec notamment un amiral à la retraite, grabataire au début de l'histoire, qui va se découvrir une seconde jeunesse et des pensées pour le moins libidineuses en présence d'autant de chair fraiche.

Ne nous voilons pas la face : Carry on Girls est franchement con. C'est de la stupidité à l'état brute, entre deux phrases à double-sens concernant la sexualité libérée des participantes. Un des protagonistes s'appelle Cecil Gaybody - je peux vous assurer que les candidates ne l'intéressent absolument pas - et le maire a la fâcheuse tendance de perdre son pantalon en public, pour vous donner une idée du niveau. Autant dire que j'ai beaucoup aimé. Les défilés en petite tenue, les conneries, ce sont des thèmes qui me sont chers.

Je pense donner leur chance à d'autres productions de la série, mais pas dans l'immédiat. Je ne tiens pas à faire une indigestion de bêtise.
Ninesisters
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le 12 nov. 2014

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Ninesisters

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