Les fantômes du maïs

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, ce septième opus de la franchise "Les Démons du maïs", réalisé cette fois-ci par Guy Magar et sorti en 2001, n'est pas si mauvais que ça ! Bon alors bien-sûr, ce n'est pas un chef-d’œuvre mais, comparé au reste de la saga, il fait plutôt bonne figure ou propose en tout cas au moins des idées un peu différentes. Nous suivons cette fois Jamie qui part voir si sa grand-mère, venant d'emménager dans un immeuble déglingué, est toujours vivante. Cet opus se passe en ville mais ce n'est pas une nouveauté dans la saga puisque les enfants avaient déjà migrés vers Chicago dès le troisième épisode. Même si ça fait déjà longtemps que le film n'a pas plus trop rien à voir avec le bouquin de Stephen King, celui-ci s'en démarque encore plus en proposant quelque-chose de légèrement différent. On retrouve toujours des enfants et du maïs (bases inhérentes de la saga) mais les enfants ne sont plus vraiment en chair et en os et apparaissent à leur gré devant certaines personnes, comme des fantômes. C'est évidemment un bon prétexte pour faire des jump-scares en veux-tu, en voilà mais ça apporte également un petit plus ; bon ce n'est certes pas bien original mais le film tente au moins de se démarquer de ses prédécesseurs qui tournaient clairement en rond. Celui-ci apporte également un petit côté thriller, notamment avec l'enquête autour du passé trouble de la grand-mère. Ce n'est pas bien passionnant mais ça accapare au moins notre attention durant une bonne partie du film. Même si la fin tombe dans du film d'horreur classique aux effets racoleurs, le film se démarque également de par son ambiance, assez angoissante ou du moins oppressante qui privilégie l'atmosphère aux meurtres sanguinolents. Concernant les acteurs, nous retiendrons principalement Claudette Mink, qui porte le film à elle-seule (avec l'aide, de temps à autre, de Michael Ironside) et qui s'en sort plutôt bien ! "Children of the Corn : Revelation" est donc un nouvel échec mais pas aussi cuisant que les autres, parvenant même à être prenant de temps à temps, notamment grâce à son ambiance !