Chroniques de Tchernobyl par Mathieuge
La première partie montre qu'on est dans un film géographiquement américain : ça pourrait se passer dans n'importe quel coin de province paumé, la seule chose qui ramène à l'Ukraine (ou à n'importe quel ex-pays de l'URSS) c'est le mec menaçant avec un accent russe.
N'attendez pas la moindre ambiance locale, la moindre info sur Tchernobyl, le seul aspect du drame est symbolisé par la grande roue de Prypiat.
D'une rare incohérence, la partie film d'horreur ne fait jamais peur et repose principalement sur une histoire de clébards errants avant de sombrer dans le ridicule le plus total.