L'antidote.
Comme le dit si bien l'affiche: "le crime est un poison, voici l'antidote.". Qui ça ? Cobra bien sûr ! Marion Cobretti pour les intimes, c'est à dire pour son coéquipier et pour les buveurs de Pepsi...
Par
le 28 mars 2015
38 j'aime
2
Ça, c'est vraiment du lourd... En 1986, le couple gagnant de "Rambo II", Cosmatos à la réalisation, Stallone au scénario et à l'acting, se reforme pour un GRAND polar d'action à la "Dirty Harry" : "Cobra". Le résultat est un SOMMET du Stallone années 80.
Le pitch : ça commence par un ouf malade qui arrive dans un supermarché et qui se met à flinguer tout le monde au hasard. Le man prend les survivants en otage et la police est dépassée. Arrive une voiture, qui s'arrête devant le supermarché : gros plan sur le sol au moment ou la portière s'ouvre...une santiag se pose au sol, puis l'autre...la caméra remonte...on découvre le visage de MARION COBRETTI, DIT "LE COBRA", lunettes noires et allumette dans la bouche...
...Stallone se pointe dans le supermarché, trouve un talkie qui fait retentir sa voix dans tout le magasin : « je vais te faire la peau »...Il retrouve le tueur qui tient une bombe et qui hurle « je vais tout faire sauter ! ». Réponse laconique de Stallone : « j'fais pas mes courses ici de toutes façons » et boum, distribution de pruneaux. En sortant du supermarché, un journaliste prend Stallone à parti : « même les criminels ont des libertés, vous n'avez pas le droit ». Stallone prend le journaliste par le col, l'amène devant la civière d'une victime et lui gueule dessus : « tu vas dire ça à sa famille, ok ? »
Pfiou... Ça ne fait que 10 minutes de film, et il en reste encore 75 comme ça avant la fin. Au bout de dix premières minutes comme ça, perso, je me frotte les mains, et je vais chercher des chips et du Coca (zéro).
L'histoire qui suit est encore meilleure. Harassé par ses supérieurs (Scorpio de "Dirty Harry"), mais aidé par son fidèle acolyte (l'ancien coéquipier de Dirty Harry, j'crois qu'on a compris la référence), Cobretti va devoir combattre une secte de fous qui tuent au hasard pour l'avènement d'un "ordre nouveau" (les mecs se réunissent dans un hangar et font des signes bizarres, qui consistent à faire s'entrechoquer deux haches au dessus de leurs têtes - j'me comprends). Au passage, Cobretti va défendre un témoin en danger (l'éblouissante Brigitte Nielsen, grande actrice dans le rôle de "Ingrid", une splendide mannequin éprise de Stallone dans le film et, à l'époque, dans la vie aussi). Il va aussi nous faire écouter certains des tubes les plus ringardissimes des années 80 ("Feel the Heat", on se croirait dans "Boogie Nights").
Bref. Après ses derniers "Rocky Balboa" et "John Rambo", je n'attends qu'une chose, que Stallone revienne avec un nouveau "Marion Cobretti". Ça, ça aurait de la gueule !
Clin D'œil :
Le film fut nominé dans 6 catégories différentes aux Razzie Awards en 1987.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les films préférés lorsque vous étiez enfants, Les films dont on aimerait voir un remake, Les meilleurs films des années 1980, aller hop direction ma Cinémathèque et Les films avec les héros les plus badass
Créée
le 23 sept. 2019
Critique lue 64 fois
1 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Cobra
Comme le dit si bien l'affiche: "le crime est un poison, voici l'antidote.". Qui ça ? Cobra bien sûr ! Marion Cobretti pour les intimes, c'est à dire pour son coéquipier et pour les buveurs de Pepsi...
Par
le 28 mars 2015
38 j'aime
2
Il faut réhabiliter ce film qui est souvent considéré comme un mauvais Stallone et qui fut éreinté par les critiques en 1986, forcément ce type de film ne plait pas à tout le monde, chacun ses goûts,...
Par
le 8 oct. 2016
24 j'aime
31
J'ai toujours trouvé l'affiche de Cobra très moche. Je n'aime pas sa simplicité qui frôle la suffisance, avec juste Stallone armé d'un flingue. Et il ne s'agit pas d'un Stallone en photo, mais un...
Par
le 28 avr. 2014
13 j'aime
7
Du même critique
Du roman de Boileau-Narcejac, Henri-Georges Clouzot tire un monument de noirceur et d'angoisse porté par les performances mémorables d'un trio infernal entouré, entre autres, d'un débutant dénommé...
Par
le 15 avr. 2016
9 j'aime
Sous la forme d'un conte de fées moderne, Tim Burton aborde le thème de l’exclusion. Adoptant un parti pris esthétique original, cette fable dotée d’une étonnante composition de Johnny Depp est un...
Par
le 2 déc. 2015
8 j'aime
Rita Hayworth, d'une beauté flamboyante, aussi glamour que vénéneuse, sublime et enflamme ce film noir tout en mystères et en sous-entendus, où chacun des personnages révèle peu à peu sa vraie...
Par
le 26 déc. 2019
7 j'aime
5