Je rêve d'une naintelligence...

... Qui, de ses neurones dégourdis, nous offrirait un film, rien qu'un film, une histoire, quelque chose qui puisse stimuler les notre...


Ainsi vint Gal El Maleh, riche patron/homme d'affaire/Je ne sais pas quoi qui court après la mise en place de la bar-mitsva de son fiston adoré. Il va souffrir le martyr jusqu'à la réconciliation ultime avec le fiston, car, voyez-vous, l'amour compte plus que tout.


Tout fait honneur au navet ici:


La mise en scène voltigeante et communicative, l'ensemble des acteurs offrant une performance que renierait pas les pires moules à gaufre de l'histoire du cinéma, au jeu juste et d'une rigoureuse précision.


La photographie, un peu baveuse, criarde, qui offre suffisamment de matière plate pour pouvoir glisser onctueusement nos yeux en long en large et en travers au sein des divers plans composant ce film. Parfois déshonorant envers le navet, il y a de belles images. Mais suffisamment rares pour ne pas déranger le jardiniers en herbe chassant les belles herbes.


Ces plans, magnifiques d'inventivité, rigoureusement ciselés pour empêcher les esthètes d'hurler au génie réinventant le cinéma. Remarquez qu'on ne demande pas aux cinéastes de révolutionner le cinéma, mais de faire quelque chose qui soit à peu près lisible. C'est, toute ironie mise à part, le cas ici.


Et ces dialogues, truculents de jeux de mots, gouaille des chamailleries voltigeantes, stimulants de contrepèteries chantantes et de subtilités marquantes ! C'est son taf, après tout, au Gad El Maleh !


Après il y a certaines mauvaises langues qui soulèveront un scénario vu et re (rerererererererererere...etc...)vu, un univers bourgeois complètement hors du temps avec, en prime, une "pensée" qui l'est tout autant ("l'argent ne fait pas le bonheur" - Ah bon ?), portée par un type qui, fut un temps, a planqué son fric en Suisse pour éviter le fisc. Ce qui est d'autant plus démonstratif de la déconnection du porteur de ce projet avec le temps qui passe. Mais ces mauvaises langues, ce ne sont évidemment que des pisse-vinaigres !

Bung
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Le Potager de La Muerte et Attila est un pisse-froid (ou le festival des "un")

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le 11 août 2015

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Bung

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